Et si la vérité sortait de la bouche des poupées ? Pour sa venue en France, la dramaturge et metteuse en scène japonaise Satoko Ichiara propose une relecture contemporaine du bunraku, théâtre de marionnettes traditionnel japonais, caractérisé par la présence sur scène d’une narratrice, d’une musicienne et de marionnettistes. À partir de 16 ans. En japonais surtitré en français
À partir de 16 ans. En japonais surtitré en français
Dans le cadre du Festival d’Automne 2024
Travaux Métro Ligne 13, du samedi 9 au lundi 11 novembre. En compensation de l’arrêt des métros entre La Fourche et Gabriel Péri, des navettes de remplacement RATP circuleront toutes les 10 minutes et assureront votre trajet jusqu’au T2G. Vous pouvez également emprunter le bus 54 depuis la place de Clichy.
Et si la vérité sortait de la bouche des poupées ? Pour sa venue en France, la dramaturge et metteuse en scène japonaise Satoko Ichiara propose une relecture contemporaine du bunraku, théâtre de marionnettes traditionnel japonais, caractérisé par la présence sur scène d’une narratrice, d’une musicienne et de marionnettistes.
De son écriture ciselée, la dramaturge reprend le mythe ancien de « Shuntoku Maru », qui raconte l’histoire tragique d’un jeune garçon, abandonné par son père, devenu aveugle de tristesse et renommé Yoroboshi - « le faible ». Si dans la légende le garçon parvient à retrouver la grâce des siens en faisant preuve de sagesse, l’issue de ce conte moderne prend une tout autre couleur. Dans ce monde trouble où poupées et humains cohabitent étrangement, un père, son fils et sa nouvelle épouse sont confrontés à la violence de leur destin, inexorable et funeste. Par un dispositif scénique singulier dans lequel la distanciation fait loi, se pose la question de la responsabilité. Qui agit vraiment ? Les pantins inanimés aux traits faussement humains ? La narratrice Sachiko Hara qui conte l’histoire d’une voix blanche ? Les marionnettistes aux visages découverts qui manipulent à vue ? Dans cette mise en abyme déroutante, Satoko Ichiara interroge les dynamiques de domination intime et sociale.
À la manière d’une catharsis moderne, la violence qui traverse les personnages déplace peu à peu nos regards sur notre propre condition. La marionnette, objet de tous les désirs, fantoche de théâtre, pantin social ou encore poupée sexuelle, devient alors le miroir de nos passions et projections les plus malsaines.
41, avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers
Voiture : Porte de Clichy, direction Clichy-centre. Tout de suite à gauche après le Pont de Clichy, direction Asnières-centre.
A 86 Sortie Paris Porte Pouchet. Au premier feu tourner à droite, avenue des Grésillons.