Si la partition écrite s’inspire librement du roman d’Ingmar Bergman, Conversations Privées, le spectacle, lui, compte mêler des expressions multiples : théâtre, danse et vidéo. Une forme originale qui s’inspire profondément de ce fond hautement corrosif qu’est le jeu des amours adultes.

Dom Juan est une machine de guerre qui fonctionne encore aujourd’hui contre toutes les hypocrisies, tous les dogmatismes, tous les fondamentalismes. On aime le séducteur ambigu pour les moments où il trébuche, doute, jette les yeux sur on ne sait quel abîme, ou faiblit en face du regard inoubliable d’Elvire…

Tout en restant fidèle à la langue raffinée de Corneille et à ses alexandrins bouillonnants, Sandrine Anglade souhaite faire rejaillir toute la modernité de ce monument du théâtre classique. Pour se rapprocher au plus près de l’intrigue, elle imagine une scénographie très épurée, articulée autour d’un plateau nu habillé d’une grande toile rouge, et rythmée par le jeu d’un batteur.

Tout en restant fidèle à la langue raffinée de Corneille et à ses alexandrins bouillonnants, Sandrine Anglade souhaite faire rejaillir toute la modernité de ce monument du théâtre classique. Pour se rapprocher au plus près de l’intrigue, elle imagine une scénographie très épurée, articulée autour d’un plateau nu habillé d’une grande toile rouge, et rythmée par le jeu d’un batteur.

Théâtre sur le théâtre, qui en fait l’éloge et en décline les puissances d’illusion, mais qui le fait à partir des matériaux vivants de la vie sicilienne : il y a dans cette pièce traversée par le chant et par le rêve d’une vie glorieuse quelque chose d’une « noce chez les petits bourgeois » déplacée vers le sud.

Théâtre sur le théâtre, qui en fait l’éloge et en décline les puissances d’illusion, mais qui le fait à partir des matériaux vivants de la vie sicilienne : il y a dans cette pièce traversée par le chant et par le rêve d’une vie glorieuse quelque chose d’une « noce chez les petits bourgeois » déplacée vers le sud.

Ils ont été chassés, ils sont là, mystérieux, comiques, campant entre deux voyages. Ils font de petits travaux plus ou moins absurdes, ils se querellent, vont et viennent, chantent, attendent. Mots, objets, situations, tout est pour eux incertain, fragile, amusant. Ce qu’ils expérimentent ainsi sans le savoir, ces modernes polichinelles, c’est le théâtre. Dans une improvisation permanente, c’est la comédie qui revient, c’est leur propre savoir perdu qui les émerveille et les surprend, s’incarnant dans le lieu même, éblouissant, où ils s’égarent puis se trouvent.

Sous chapiteau (aux Couronneries)
C’est un cercle de famille. Amis, parents, frères et sœurs y fêtent un anniversaire. Le spectacle démarre aux préparatifs de la fête. Mais cet anniversaire se déroule sur 30 ans, des années 70 à aujourd’hui. Cette histoire se raconte en danse, chansons et théâtre.

La même Claire Lasne retrouve le même dispositif circulaire et la même troupe de comédiens pour évoquer, au plus près du public, les tribulations picaresques du «grand seigneur méchant homme» et de son irrésistible compagnon d’aventures.

La même Claire Lasne retrouve le même dispositif circulaire et la même troupe de comédiens pour évoquer, au plus près du public, les tribulations picaresques du «grand seigneur méchant homme» et de son irrésistible compagnon d’aventures.