Jan Lauwers, homme de théâtre et plasticien, étudie la peinture à l’Académie des beaux-arts de Gand. Fin 1979, il s’entoure d’un certain nombre de gens au sein de l’Epigonenensemble. En 1981, cette troupe se transforme en collectif, Epigonentheater zlv (zlv = ‘zonder leiding van’ ce qui signifie “sous la direction de personne”).
Jan Lauwers s’inscrit ainsi dans le mouvement de renouveau radical du début des années quatre-vingt en Flandre et perce sur la scène internationale. Epigonentheater zlv fait du théâtre concret, direct, très visuel, avec la musique et le langage pour éléments structurants. L’impact de Jan Lauwers au sein du collectif s’accroit et mène, en 1985, à la dissolution de l’Epigonen-theater zlv et à la création de Needcompany. Tant le fonctionnement de la nouvelle compagnie que son groupe de comédiens ont un caractère explicitement international. Chaque production est jouée en plusieurs langues. Les premières productions de la Needcompany Need to know (1987) et ça va (1989) sont encore très visuelles, mais dans celles qui suivent, la ligne narrative et la notion de thème central gagnent en importance, même si la construction fragmentée est conservée.
La formation de plasticien de Jan Lauwers est déterminante dans son rapport au théâtre et résulte en un langage théâtral propre, novateur à plus d’un titre, et qui examine le théâtre et sa signification. L’une de ses caractéristiques principales est le jeu transparent, « pensant », des comédiens, ainsi que le paradoxe entre jeu et non-jeu.
Cette écriture spécifique se retrouve également dans les pièces de répertoire (toutes de Shakespeare) qu’il a mises en scène, Julius Caesar (1990), Antonius und Kleopatra (1992), Needcompany’s Macbeth (1996), Needcompany’s King Lear (2000) et Ein Sturm (2001). Après la mise en scène d’Invictos (1991), du monologue SCHADE/Schade (1992) et de l’opéra Orfeo (1993), il entame en 1994 la réalisation d’un vaste et singulier projet, The Snakesong Trilogy. Le pouvoir, le sexe et la mort sont les thèmes respectifs des trois parties de cette trilogie controversée, Snakesong/le Voyeur (1994), Snakesong/le Pouvoir (1995) et Snakesong/le Désir (1996).
En septembre 1997, Jan Lauwers est invité pour le volet théâtral de la Documenta X. Il y crée Caligula d’après Camus, le premier volet du diptyque No beauty for me there, where human life is rare et Morning Song (1999), le second volet du diptyque No beauty...
Jan Lauwers et Needcompany obtiennent un Obie Award à New York.
A la demande de William Forsythe, Jan Lauwers conçoit en mai 2000 DeaDDogsDon’tDance/DjamesDjoyce-Dead.
Jan Lauwers a également signé un certain nombre de projets cinéma et vidéo, dont From Alexandria, Mangia et Sampled Images. Au cours de l’été 2001, Jan Lauwers réalise son premier long métrage Goldfish Game, sélectionné de du commissaire d’exposition Luk Lambrecht, il participe à l’exposition Grimbergen 2002 pour laquelle neuf artistes ont créé des oeuvres in situ (Thomas Schütte, Lili Dujourie, Job Koelewijn, Atelier Van Lieshout, Ann Veronica Janssens).
Images of Affection (2002) fut créé à l’occasion du 15e anniversaire de Needcompany et fut sélectionné pour le Festival de Théâtre. La quête thématique de l’équilibre entre le pessimisme de la mort, de la violence et de la guerre d’une part, et la distance, l’humour et la beauté de l’autre, mène en fin de compte à la légèreté et à l’ambiguïté de la vie. C’est à partir de la trame tissée par tous ces thèmes récurrents que Jan Lauwers poursuit sa recherche des limites du théâtre.
1988 Need to know au Théâtre de la Bastille.
1989 ça va au Théâtre de la Ville
1992 Invictos au Théâtre de la Bastille
1993 Orfeo au Théâtre de la Ville
1994 Snakesong/le Voyeur au Théâtre de la Ville
1995 Snakesong/le pouvoir au Théâtre de la Cité Internationale
1997 Snakesong/le Désir, Needcompany’s Macbeth au Théâtre de la Ville
1999 Morning Song au théâtre de la Ville
2000 DeaDDogsDon’tDance/DjamesDjoyceDead au Théâtre de la Ville
2001 Needcompany’s King Lear au Théâtre de
la Ville
2002 Images of affection au Théâtre de la Ville
2003 No Comment au Théâtre de la Ville
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Molly Bloom, femme libre et fantasque laisse libre cours à ses pensées les plus intimes et se dévoile sans tenir compte des convenances dans un monologue que la grande actrice Viviane De Muynck fait entendre avec passion.
MC93, Bobigny
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La Colline (Théâtre National), Paris
Théâtre de Gennevilliers (T2G), Gennevilliers
Théâtre Silvia Monfort, Paris
Nest-CDN de Thionville-Lorraine, Thionville
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville
Comédie de Caen à Hérouville, Hérouville Saint-Clair
Théâtre de la Bastille, Paris