Un samedi par mois, les enfants s’en vont à une école pas comme les autres. Ils y écoutent des adultes sérieux, qui les prennent au sérieux. Ils leurs racontent des histoires d’autant plus merveilleuses qu'elles sont vraies. Dès 10 ans.

Métamorphosé en lutin et emporté par une bande d’oies sauvages qui vont l’emmener jusqu’en Laponie, cette survolée de la Suède est l’occasion de découvrir les caractéristiques naturelles, les ressources, les coutumes et le folklore du pays. Dès 8 ans.

Adaptation d'un texte de Jean-Christophe Bailly, cet essai mi-philosophique mi-poétique sur l'animalité, fait appel à un danseur, Jonas Chéreau. L'acteur Jacques Bonnaffé et le danseur partagent ainsi sur scène la question du caché et du montré, qui relève autant de l'art de l'acteur que de celui de l'animal ou du danseur.

La nuit, dans la bibliothèque fermée, les livres se promènent : ils parlent entre eux, de ce qu’il sont, du monde extérieur où ils ne peuvent aller, de leurs lecteurs, de leur avenir. La pièce repose sur une conviction fantomatique absolue, comme si un contrat était passé entre les spectateurs installés aux places des lecteurs et les livres-fantômes qui viennent et repartent, incarnés par quatre acteurs allant et venant à travers les travées.

Ils ont été chassés, ils sont là, mystérieux, comiques, campant entre deux voyages. Ils font de petits travaux plus ou moins absurdes, ils se querellent, vont et viennent, chantent, attendent. Mots, objets, situations, tout est pour eux incertain, fragile, amusant. Ce qu’ils expérimentent ainsi sans le savoir, ces modernes polichinelles, c’est le théâtre. Dans une improvisation permanente, c’est la comédie qui revient, c’est leur propre savoir perdu qui les émerveille et les surprend, s’incarnant dans le lieu même, éblouissant, où ils s’égarent puis se trouvent.

A partir de 10 ans. Un samedi par mois, les enfants s’en vont à une école pas comme les autres. Ils y écoutent des adultes sérieux, qui les prennent au sérieux : ils leurs racontent des histoires d’autant plus merveilleuses qu’elles sont vraies. Elles voguent aux rives de l’inconnu, touchent au fantastique de la réalité, elles emmènent au coeur du monde et de son histoire.

Dans le cadre de Transit 02, Jean-Christophe Bailly organisera une « nuit Kafka ». Franz Kafka, sa silhouette, son sourire, son déchirement. Et aussi et surtout des histoires, parfois infimes, comme nul n’a su les raconter : au-delà du tragique, un art d’habiter autrement les mots et le monde, sans peser, en passant, comme un fantôme.