Jehan Rictus (1867-1933), poète français. Il naquit à Boulogne-sur-Mer. « Enfant de l’amour » non reconnu, ni par son père, ni par sa mère, il fut inscrit sur les registres de l’état civil sous le nom de Gabriel Randon.
Les premières années de sa vie se passent en Angleterre. Vers l’âge de huit ans, il vient à Paris, où il connaît les tristesses d’une vie pénible. Ecolier studieux, il est dans l’obligation de quitter l’école primaire à treize ans afin de gagner sa vie. Employé de commerce, à seize ans il a déjà exercé mille métiers.
Il habite, seul, une petite chambre, rue de Ravignan, à Montmartre. Il fréquente un cénacle littéraire, « la Butte ». Bientôt, certaines revues d’avant-garde publient quelques-unes de ses poésies. Il se mêle, pendant quelque temps, aux symbolistes. La vie matérielle continue à être dure. Parfois sans domicile, il est un de ces errants qui vagabondent dans Paris. Mais il se relève toujours.
En 1897, sous le pseudonyme de Jehan Rictus, il publie Les Soliloques du pauvre, qui obtiennent un grand succès. En 1900, Doléances, en 1902, Cantilènes du malheur et en 1914, Le Cœur populaire. Outre ses poèmes, il écrit, notamment, un roman mélangé de poèmes, Fil de Fer (1906), une pièce en un acte représentée au théâtre de l’Œuvre en 1905, Dimanche et lundi férié ou le Numéro gagnant, et un pamphlet, Un bluff littéraire, le cas Edmond Rostand (1903). Il écrit aussi les Soliloques du Pauvre.
Il meurt à Paris le 6 novembre 1933.
Essaïon, Paris
Manifeste en faveur de celles et ceux que nous ne voyons pas.
Essaïon, Paris
Manifeste en faveur de celles et ceux que nous ne voyons pas.
L'étoile du nord, Paris
L'étoile du nord, Paris
L'étoile du nord, Paris
Déchargeurs, Paris
Lucernaire, Paris
Vingtième Théâtre, Paris
Orme, Paris
Théâtre Darius Milhaud, Paris
La Loge, Paris