Léo Warynski se forme à la direction d'orchestre auprès de François-Xavier Roth au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), ainsi qu'auprès de Pierre Cao (Arsys Bourgogne).
Chef polyvalent, il dirige aussi bien le répertoire symphonique que lyrique, et est invité par de prestigieux ensembles et orchestres : l'Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre national de Colombie, l'Opéra de Rouen, l'ensemble Remix, l'ensemble Modern ou le chœur Accentus.
Très attaché à la création, il a dirigé notamment les créations de l'opéra Aliados de Sebastian Rivas avec l'ensemble Multilatérale (Opéras de Caen, Nancy et Nimes), Giordiano Bruno de Francesco Filidei, avec l'ensemble Remix Casa da Musica (Piccolo Teatro de Milan) et l'ensemble Intercontemporain (Théâtre de Caen), ou Mririda d'Ahmed Essyad avec l'orchestre et les choeurs de l'opéra du Rhin (Strasbourg).
Parmi ses engagements récents, Léo Warynski dirige notamment l'Orchestre national de Colombie dans un programme consacré à Berlioz, l'orchestre de l'opéra de Rouen dans la musique de Prokofiev et l'Ensemble Intercontemporain au festival Musica.
Léo Warynski est directeur musical de l'Ensemble Multilatérale, ensemble instrumental dédié à la création, ainsi que du chœur professionnel Les Métaboles, qu'il a fondé en 2010.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Eglise Saint-Eustache, Paris
« Quand meurent les hommes, ils chantent. » Ce vers de Khlebnikov donne son titre à l’une des œuvres majeures, bouleversantes, de la dernière période de Luigi Nono. Un même souffle de vie traverse les pièces pour flûte de Salvatore Sciarrino et les madrigaux que Luzzasco Luzzaschi composa jadis pour le Concerto delle donne, à la cour du duc d’Este.
Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, Paris
Il s’agit d’une traversée de l’histoire de la musique portugaise, depuis l’âge d’or de sa polyphonie, audacieuse ou séraphique, jusqu’à la figure majeure d’Emmanuel Nunes. Ses timbres moirés évoquent les peintures de Vieira da Silva, tandis que les voix a cappella empruntent au théosophe Jakob Boehme et entonnent un dense chant d’amour.
La Scala Paris, Paris
Yann Robin et Yannick Haenel, avec la complicité d’Arthur Nauzyciel, ont imaginé là un monodrame unique en son genre, un objet opératique non identifié avec 27 artistes sur scène. Incarnant la jeune femme, Élise Chauvin est actrice-chanteuse, sa voix est un souffle lancinant et haletant.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux