Lucas Bergandi confirme à 8 ans son envie de devenir artiste de cirque et plus particulièrement danseur de corde. Au conservatoire, il se forme à la danse contemporaine et classique ainsi qu'en saxophone, il se passionne pour le mouvement et poursuit son apprentissage du fil de fer et de l’acrobatie.
Il intègre en 2009 le Conservatoire national des Arts du Cirque duquel il sort en 2011 avec le spectacle This is the End mis en scène pas David Bobée. À l’issue de la tournée de ce spectacle, il intègre deux compagnies : Les nouveaux nez, avec qui il fera plusieurs créations et développera son registre clownesque et Tilted production, spécialisée dans la danse.
En 2014, il obtient le prix du jury au Festival Mondial du Cirque de Demain. Cette même année, il commence sa collaboration avec le Cirque Ovale, qui défend un cirque de proximité et a pour mission de s'implanter pour des durées plus ou moins longues dans les quartiers populaires de banlieue parisienne.
À partir de 2015, il développe l'envie d’explorer d'autres réseaux de cirque et se dirige vers des théâtres de variétés très populaires en Allemagne. Il crée au Variété Etcetera Das Chaos Hotel puis Stardust, Spassmacher, La Luna et Junge Junge pour au GOP Variété Théâtre. Dans ces deux derniers spectacles, il associe ses compétences d'acrobate à celles de musicien en secondant les compositeurs à la création. Durant cette période, il obtient le Prix Roncalli au Festival Young Stage, est élu coup de cœur au Festival de Monte Carlo et reçoit la médaille d'argent ainsi que le Prix du Tiger Palast au Festival EYC.
Depuis 2015, il enseigne également dans différentes écoles supérieures de cirque en France et à l'échelle européenne.
En 2018, il rejoint la compagnie de cirque de rue Les p'tits bras pour la création des spectacles Bruits de coulisse en 2018 puis Vent d'ouest en 2023. En parallèle, il crée avec la compagnie Inhérence une opérette circassienne en latin, Radius et Cubitus, les amants de Pompeï, qui retrace à la manière d'un vaudeville la vie des amants de Pompeï.
En 2020, le confinement l’invite à revenir à une écriture plus intense et personnelle sur le fil, avec pour objectif d'explorer les limites que lui offre son agrès, tout en les poussant aussi loin que possible.
En 2022, il crée alors avec Clément Dazin et la compagnie La main de l’homme le spectacle ANGST où ils parlent de la relation de l’acrobate au risque et à la mort avec humour et autodérision. Ce spectacle actuellement en tournée fera l’objet d'une réécriture à l'automne 2025 à destination du milieu scolaire et se nommera Je suis né pour rater. Il travaille actuellement à l'écriture et à la mise en scène d'autres projets, notamment un spectacle pour le Grand Orchestre de Poche pour 2027 et une création avec la compagnie Les colporteurs pour 2028.
Théâtre des Abbesses, Paris
Un acteur, un acrobate, un musicien. Chacun donne à entendre la langue-flamme de Genet dans l’alchimie d’une partition qui capte tous les sens. Spectacle déconseillé aux moins de 16 ans.
Points communs - Théâtre 95, Cergy
Alors même qu’il est tabou de parler de la peur avec des acrobates, A.N.G.S.T. transgresse cette règle, la questionne et s’en amuse. Ici, la peur n’est pas à redouter : c’est un précieux outil de travail et de réflexion.
Malakoff scène nationale – Théâtre 71, Malakoff
Alors même qu’il est tabou de parler de la peur avec des acrobates, A.N.G.S.T. transgresse cette règle, la questionne et s’en amuse. Ici, la peur n’est pas à redouter : c’est un précieux outil de travail et de réflexion.
Théâtre Suresnes - Jean Vilar, Suresnes
Théâtre Suresnes - Jean Vilar, Suresnes
Parc de la Villette - Espace Chapiteaux, Paris