Speranza Scappucci et le harpiste Xavier de Maistre pour un programme hors des sentiers battus avec Mercadante, Boieldieu et Cherubini.

Un portait musical en duo consacré à l’opéra-comique français par Véronique Gens et Sandrine Piau. Avec Le Concert de la Loge, direction Julien Chauvin.

Ces musiques funèbres sont presque toutes restées à l’état de partitions inédites. Quoique composées pour des circonstances très précises et dans des délais souvent brefs, elles avaient pour ambition de frapper les foules et de magnifier les commémorations qu’elles accompagnaient afin de participer, à leur mesure, à l’écriture d’une page essentielle de l’histoire de la Nation : celle de la réhabilitation historique d’hommes et de régimes. A la Chapelle Royale.

Ces musiques funèbres sont presque toutes restées à l’état de partitions inédites. Quoique composées pour des circonstances très précises et dans des délais souvent brefs, elles avaient pour ambition de frapper les foules et de magnifier les commémorations qu’elles accompagnaient afin de participer, à leur mesure, à l’écriture d’une page essentielle de l’histoire de la Nation : celle de la réhabilitation historique d’hommes et de régimes. A la Chapelle Royale.

La musique est émotionnelle, elle est combative, elle est révolutionnaire. Emmanuel Pahud, soliste éblouissant, s’empare à la flûte des œuvres emblématiques de la période tourmentée de la Révolution française, où la politique, la guerre et la guillotine se répondent en écho dans la musique que l’on peut entendre à Paris, sujet de ce programme.

Préservé des destructions, source d’inspiration pour les artistes, Paris attire comme un aimant les musiciens. Janequin en a décrit les bruits dès le XVIe siècle. D’autres y ont fait carrière comme l’incontournable Cherubini, au lendemain de la Révolution française. Certains y ont cherché la quiétude à l’instar de Rossini, et parfois même le refuge et la reconnaissance si l’on songe à Offenbach et Wagner. Tous ont goûté les apparences parfois trompeuses mais aussi la joie de vivre de Paris. Milhaud et Gershwin en ont été, eux aussi, des témoins privilégiés.

Confronté une nouvelle fois à un mythe antique, le metteur en scène polonais Krzysztof Warlikowski offre une relecture contemporaine du mythe et de l’opéra de Cherubini à travers notamment la réécriture des dialogues parlés, et livre ici une Médée à la fois magnifiée et défigurée. Spectacle en français.

Peu d’histoires auront eu une fortune comparable à celle d’Ali Baba. La grotte et son sésame, les quarante voleurs et leur trésor ont connu, au fil des siècles, d’innombrables avatars, de Bagdad à Hollywood en passant par Moscou et Kuala Lumpur.

Le 21 janvier 2011 est bien la date commémorative d’exécution de Louis XVI il y a presque 220 ans. A ce titre, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen et le chœur Accentus présentent en la Chapelle royale le Requiem que Luigi Cherubini écrivit en 1816 à la demande de Louis XVIII afin d’honorer la mémoire de son frère aîné guillotiné le 21 janvier 1793.

Le quatuor concertant, forme reine de la musique de chambre romantique, par trois compositeurs sous influence italienne.