Mahmoud Darwich

Mahmoud Darwich

  • Une figure primordiale de la littérature palestinienne

Mahmoud Darwich est poète. Il est aussi palestinien. Son œuvre comprend vingt grands recueils de poésie ainsi que plusieurs ouvrages en prose et de nombreux articles. Elle est traduite dans plus de quarante langues.

Arraché à sa terre à l’âge de 6 ans, il fut ballotté dans la tourmente politique et la guerre de libération. Porte-parole malgré lui de tout un peuple, ses premiers textes furent associés à la cause palestinienne, sans toujours y avoir été destinés. Sa poésie, adulée dans le monde arabe, chante l’exil, la guerre, la prison, l’amour. Ce succès populaire, il le doit en grande partie aux nombreux artistes qui ont chanté ses vers.

Mahmoud Darwich n’a jamais voulu être ni héros ni victime, seulement un homme, apatride, avec ses souffrances et ses joies simples. C’est sûrement cette volonté farouche de se démarquer de toute forme de militantisme qui donne une telle force à sa poésie.

Celle-ci lie l’intime et le collectif, l’amour d’une femme et celui d’une terre, l’expression du désir de vivre et celle du combat politique. Mahmoud Darwich réinvente une langue empreinte des modèles de la littérature arabe médiévale ; il réhabilite les muallaqu’ats délaissées par ses contemporains et redonne ses lettres de noblesse à une langue ancestrale en l’ancrant dans un présent qu’il souhaite au plus proche du réel. Un réel violemment rattrapé par l’Histoire : « Notre problème littéraire permanent, à nous, Palestiniens, est que nous sommes condamnés à être les enfants du moment immédiat, parce que notre présent ne se résout ni à commencer ni à finir ».

  • Mahmoud Darwich en quelques dates

1941 : Naissance près de Saint Jean d'Acre
1948 : 1er départ familial au Liban
1950 : Retour clandestin en Galilée
1960-70 : Milite au sein du Parti communiste israélien, est emprisonné à plusieurs reprises
1970 : Fuit Israël, s'installe à Beyrouth
1982 : Quitte volontairement Beyrouth avec l'OLP, vit entre Paris et Tunis
199 : Démissionne du comité exécutif de l'OLP
Depuis 1996 : Vit entre Ramallah et Paris

  • Principaux ouvrages

Aux éditions Actes Sud :
Comme des fleurs d’amandier et plus loin encore, Poèmes, Textes arabes traduit de l'arabe (Palestine) par Elias Sanbar (sept. 2007)
Entretiens sur la poésie, Avec Abdo Wazen et Abbas Beydoun (Essai littéraire, 2006) ;
Ne t'excuse pas (Poésie, 2006) ;
Au dernier soir sur cette terre (Poésie, 1994) ;
Murale (Poésie, 2003) ;
Le lit de l'étrangère (Poésie, 2000) ;
La Palestine comme métaphore (Entretien, 1997) ;
Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (Poésie, 1996) ;
Une mémoire pour l'oubli (Récit, 1994).

Autres :
La terre nous est étroite et autres poèmes (poèmes, Gallimard, 2000) ;
Palestine, mon pays : l'affaire du poème (Editions de Minuit, 1988) ;
Rien qu'une autre année, anthologie 1966-1982 (Editions de Minuit, 1988) ;
Les poèmes palestiniens (Cerf, 1970).

 

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Mahmoud Darwich

Et la Terre se transmet comme une langue

Théâtre de Gennevilliers (T2G), Gennevilliers

du 11 au 16 sept. 2021
1h20
CONTEMPORAIN Société Poésie Terminé
  • De : Mahmoud Darwich
  • Avec : Stéphanie Beghain, Olivier Derousseau, Marc Pérennès

Depuis 2011, Stéphanie Béghain (artiste associée au T2G) et Olivier Derousseau sont engagés dans un travail en compagnie d’un texte de Mahmoud Darwich, Et la Terre se transmet comme la langue, traduit par Élias Sanbar. Composé à Paris en 1989, ce texte est une méditation écrite sur un mode épique et lyrique à propos d’exil, de retour mais aussi de maison. La langue arabe a ceci de particulier que le terme al-bayt désigne tout aussi bien « la maison » que le « vers poétique » ; le foyer de la langue serait donc le poème.

Et la Terre se transmet comme une langue

Théâtre de Gennevilliers (T2G), Gennevilliers

du 10 au 21 mai 2021
1h20
CONTEMPORAIN Société Poésie Terminé
  • De : Mahmoud Darwich
  • Avec : Stéphanie Beghain, Olivier Derousseau, Marc Pérennès

Depuis 2011, Stéphanie Béghain (artiste associée au T2G) et Olivier Derousseau sont engagés dans un travail en compagnie d’un texte de Mahmoud Darwich, Et la Terre se transmet comme la langue, traduit par Élias Sanbar. Composé à Paris en 1989, ce texte est une méditation écrite sur un mode épique et lyrique à propos d’exil, de retour mais aussi de maison. La langue arabe a ceci de particulier que le terme al-bayt désigne tout aussi bien « la maison » que le « vers poétique » ; le foyer de la langue serait donc le poème.

Après le dernier ciel / Electro-poésie

Institut du Monde Arabe, Paris

le 22 sept. 2018
1h45 (avec entracte)
CONTEMPORAIN Concert Cirque Électro Les exils de Mahmoud Darwich Musique du monde Terminé
  • De : Mahmoud Darwich
  • Avec : Walid Ben Selim, Marion Collé, Arthur Sidoroff, Marie-Marguerite Cano
Performance circassienne avec Marion Collé et Arthur Sidoroff & Concert avec Walid Ben Selim de N3rdistan et Marie-Marguerite Cano. D'un côté, une vision circassienne des écrits de Mahmoud Darwich et de l'autre, une réappropriation, sur fond de harpe, d'un magnifique fonds poétique.
De pierre et de thym

Institut du Monde Arabe, Paris

le 21 sept. 2018
50 minutes
CONTEMPORAIN En langue étrangère Poésie Théâtre musical Les exils de Mahmoud Darwich Terminé
  • De : Mahmoud Darwich
  • Avec : Saïd Lahmar, Benoît Poulain, Julien Reboux, Simon Denis
Musiciens et comédiens conjuguent leurs talents pour mettre en valeur l'un des plus beaux poèmes de Mahmoud Darwich.
Transe

Espace culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre

le 12 févr. 2015
1 heure
MUSIQUE & DANSE Hip-hop Poésie Terminé
  • De : Mahmoud Darwich
  • Chorégraphie : Fouad Boussouf
  • Avec : Soukaina Alami, Fouad Boussouf, Guillaume Chan Ton, Dominique Bruno Torres, In Hoon Galmin, Angela Vanoni, Teddy Verardo
Tout autant porté par le rythme des grands classiques de la musique arabe écoutés tout au long de son enfance que par l'énergie impulsée par la danse hip-hop, le danseur et chorégraphe Fouad Boussouf construit avec Transe un spectacle qui questionne cette double identité culturelle, un héritage multiple et riche de ses différences.
Al Atlal - Les Ruines

Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville

du 5 au 6 nov. 2013
1h10
CONTEMPORAIN Terminé
  • De : Sharif Andoura, Oum Kalsoum, Mahmoud Darwich
  • Mise en scène : Matthieu Cruciani
  • Avec : Sharif Andoura
Sharif Andoura voulait depuis longtemps réunir sur scène ses deux cultures, arabe et francophone. C’est sur la chanson Al Atlal (les ruines) de la mythique chanteuse égyptienne Oum Kalsoum que son projet s’est construit. De la puissante chanson d’Oum Kalsoum naît un spectacle sur la mémoire.
Quand m'embrasseras-tu ?

Espace culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre

le 19 avr. 2013
1h35
MUSIQUE & DANSE Coup de cœur Terminé
  • De : Mahmoud Darwich
  • Mise en scène : Claude Brozzoni
  • Avec : Abdelwaheb Sefsaf, Georges Baux, Claude Gomez
Sur fond de tapis d’orient, deux musiciens, un peintre, la présence et le chant puissant d’Abdelwaheb Sefsaf font écho aux écrits de Mahmoud Darwich. Une langue qui chante l’amour, la fraternité et la joie.
Quand m’embrasseras-tu ?

Théâtre Jacques Carat à Cachan, Cachan

le 18 avr. 2013
1h25
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Mahmoud Darwich, Claude Gomez, Abdelwaheb Sefsaf, Georges Baux
  • Mise en scène : Claude Brozzoni
  • Avec : Abdelwaheb Sefsaf, Claude Gomez, Georges Baux
Sur une musique oscillant entre orient, rock et électro, le majesteux et charismatique Abdelwaheb Sefsaf chante, dit, déclame les poèmes de Mahmoud Darwich, en français mais en arabe aussi. En toile de fond, un tableau immense, splendide, est peint sous nos yeux au fil du spectacle. Il entre en résonnance et fait écho à la beauté de la langue de Darwich.
Quand m'embrasseras-tu ?

Maison des métallos, Paris

du 22 mai au 3 juin 2012
1h35
MUSIQUE & DANSE Coup de cœur Terminé
  • De : Mahmoud Darwich
  • Mise en scène : Claude Brozzoni
  • Avec : Abdelwaheb Sefsaf, Georges Baux, Claude Gomez
Sur fond de tapis d’orient, deux musiciens, un peintre, la présence et le chant puissant d’Abdelwaheb Sefsaf font écho aux écrits de Mahmoud Darwich. Une langue qui chante l’amour, la fraternité et la joie.
À l'ombre des mots

Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux

le 4 avr. 2012
1h25
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Adnan Joubran, Samir Joubran, Wissam Joubran, Mahmoud Darwich
  • Avec : Samir Joubran, Wissam Joubran, Adnan Joubran, Youssef Hbeisch, Mahmoud Darwich
Le Trio Joubran – trois frères joueurs de oud - rend hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich, ultime conclusion d’un compagnonnage artistique au long cours. Placé sous le signe de l’émotion, le concert fait revivre l’âme du conteur dans un dialogue ininterrompu entre le chant des ouds et la voix enregistrée du poète peu avant sa disparition.