Michel Foucault naît à Poitiers dans une famille de notables et fait des études de philosophie. Il est alors très influencé par Nietzsche, Marx, Bachelard et Canguilhem et obtient l’agrégation de philosophie en 1951. Après deux tentatives de suicide, ses consultations chez un psychiatre l’amènent à s’intéresser à la psychologie qu’il étudie en plus de la philosophie.
Influencé par Louis Althusser, son mentor à l’époque, Michel Foucault adhère au parti communiste entre 1950 et 1953. Entre 1955 et 1960, il occupe différents postes à l’étranger, en Suède comme directeur de la maison française d’Uppsala attaché culturel, puis à Varsovie qu’il est contraint de quitter en raison de son homosexualité, avant de passer deux ans en Allemagne, à Hambourg. De retour en France, Michel Foucault soutient en 1961 sa thèse de doctorat avec « l’Histoire de la folie à l’âge classique » avant de devenir professeur de philosophie à Clermont-Ferrand l’année suivante. Entre 1965 et 1968, il occupe un poste à l’Université de Tunis.
Son premier succès littéraire est obtenu en 1969 avec L’Archéologie du savoir. Il s’intéresse à toutes les formes de marginalité qui génèrent des discriminations mentales. Devenu professeur au Collège de France en 1970, Michel Foucault profite de sa notoriété pour conduire un engagement politique qui en fait un digne successeur de Jean-Paul Sartre. Il milite activement au sein de mouvements d’extrême gauche, comme « Gauche prolétarienne ». Il fonde le Groupe d’information sur les prisons (GIP) qui introduit clandestinement des questionnaires en milieu carcéral afin d’y dénoncer les conditions de détention. A la fin des années 70, Michel Foucault voyage beaucoup à l’étranger, aux Etats-Unis et au Japon notamment et s’enthousiasme pour la révolution Iranienne. Il meurt en 1984 à l’hôpital de la Salpêtrière, victime du sida. Son oeuvre « s’élabore dans une archéologie philosophique du savoir, sans rechercher une signification ultime, en particulier sur la folie et la mort, l’expérience littéraire, et l’analyse des discours. Son oeuvre s’est également portée sur la relation entre le pouvoir et la gouvernementalité, les pratiques de subjectivation. »
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Théâtre 14, Paris
Les plateaux sauvages, Paris
Théâtre Silvia Monfort, Paris
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