Comédien, metteur en scène et auteur, né à Beyrouth en 1967, Rabih Mroué appartient à une nouvelle génération d’artistes libanais qui émergent à la fois au Liban et dans le monde entier par leurs créations innovantes.
Il débute en 1990, introduisant dans ses propres pièces des performances et des vidéos. Très vite, les travaux de Rabih Mroué remportent un grand succès sur les scènes européennes.
En recherche perpétuelle d’une nouvelle relation contemporaine entre les différents langages des formes artistiques théâtrales, il interroge les définitions du théâtre et la relation entre espace et forme de la performance, ainsi que la manière dont s’installe la relation entre le performer et le public. Son travail est minimaliste et utilise différents médias tels que la vidéo, la performance ou le théâtre. Il souligne fortement le contexte économique et politique libanais en réalisant des pièces quasi documentaires dans lesquelles fiction et réalité se mêlent.
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Théâtre de la Commune, Aubervilliers
L’histoire d’un blessé qui cesse de l’être et redécouvre le langage, l’histoire d’une vie en équilibre instable, pleines de rumeurs, de documents tronqués, d’oublis et de ressouvenirs. Quand les souvenirs sont figés comme des images arrêtées, comment la mémoire peut-elle fonctionner ? Spectacle en arabe surtitré en français.
Théâtre de la Commune, Aubervilliers
Biokhraphia (2002) est un mot composé qui pourrait être traduit par « vie-délire ». S’y déploie une interview houleuse de l’artiste Lina Majdalanie à propos d’une pièce qu’elle aurait créée avec son partenaire Rabih Mroué. Cette mise en abîme grinçante et loufoque du récit de soi est aussi un manifeste politique et esthétique.
Théâtre de la Cité Internationale, Paris
Beyrouth 2006, peu de temps après l’attaque israélienne contre le Liban. Alors que deux manifestations rivales mobilisent toute la ville, eux n’ont pas répondu à l’appel. Ils sont deux, dans leur immeuble déserté. Lina Majdalanie et Rabih Mroué évoquent, avec gravité et humour, les non-dits, les faux-semblants et les impasses d’un Liban égaré, livré aux clans et à la corruption, déchiré entre fondamentalistes et ultra-capitalistes.
Théâtre Silvia Monfort, Paris
Si les trois artistes semblent vouloir ici appréhender la triste réalité de notre époque à travers ses défaites, ils envisagent en vérité l’échec comme une forme ultime de résistance, poussée à l’extrême. Avec véhémence mais sans haine, le trio dresse avec Borborygmus, un portrait sensible et lucide de notre monde, tel qu’il est. Spectacle en arabe surtitré en français et anglais.
Théâtre du Rond-Point, Paris
Au fil d’une œuvre marquée par son inventivité scénique, Lina Majdalanie et Rabih Mroué sondent l’histoire de leur pays, le Liban, avec sagacité et ironie. Dans Hartaqāt (Hérésies), ils travaillent pour la première fois avec trois auteurs libanais qui racontent leur vie passée sur des terres qu’ils ont dû abandonner. Spectacle en arabe et français, surtitré en français.
Théâtre de la Cité Internationale, Paris
L’histoire d’un blessé qui cesse de l’être et redécouvre le langage, l’histoire d’une vie en équilibre instable, pleines de rumeurs, de documents tronqués, d’oublis et de ressouvenirs. Quand les souvenirs sont figés comme des images arrêtées, comment la mémoire peut-elle fonctionner ? Spectacle en arabe surtitré en français.
Théâtre de la Cité Internationale, Paris
Un jeune artiste activiste libanais met fin à ses jours, ce qui trouble la société tout entière. Son geste résonne alors sur les réseaux sociaux, anciens et nouveaux. 33 tours et quelques secondes revient sur ce geste tragique pour questionner l’intime, le politique, la représentation. Les commentaires passionnés qui suivent sont aussi révélateurs de l’impasse politique du Liban dont ce spectacle-performance explore l’état de tension.
Parc de la Villette - Grande Halle, Paris
Théâtre de la Bastille, Paris
Théâtre de la Cité Internationale, Paris