Il est né à Göttingen en 1967. Après des études de mise en scène à la Falckenberg- Schule de Munich, il devient assistant à la mise en scène, puis collaborateur artistique aux Kammerspiele de la même ville. À partir de 1996, il est auteur indépendant.
En 1998, il passe une année aux États-Unis, où il se consacre essentiellement à la traduction d’auteurs dramatiques de langue anglaise. La même année, il est lauréat du prix Schiller de la région de Bade-Wurtemberg (catégorie « Jeune Talent »). Il est dramaturge à la Schaubühne de Berlin de 1999 à 2001. Durant la saison 2001-2002, il est auteur en résidence au Deutsches Schauspielhaus de Hambourg. Parallèlement, il enseigne à l’école supérieure des Beaux-Arts de Berlin-Weissensee. En 1997, le prix Else Lasker-Schüler récompense sa pièce Fisch um Fisch.
Roland Schimmelpfennig nous est présenté comme faisant partie d'une nouvelle génération d'auteurs dramatiques. Il invente une langue qui lui est tout à fait propre, les personnages dialoguent et dans le même temps se parlent à eux-mêmes… Push Up est une série d'affrontements à deux. Le seul but est de l'emporter sur l'autre, de gagner. Mais l'écrivain donne à lire tous les motifs du combat, le sexe, la peur, la solitude. Le lecteur entend tout ce que profèrent mais aussi tout ce que pensent les personnages, il saisit très vite qu'il n'y a aucune victoire, aucune réussite, juste un combat ou un leurre. Seuls les deux gardiens de l'immeuble, Heinrich et Marie se posent la question de la vie réelle à propos du clip publicitaire de l'entreprise. L'écrivain semble nous renvoyer cette question : mais de quelle image sommes-nous donc le reflet ?
"Chez Schimmelpfennig, une fêlure traverse en profondeur la structure étrange qui fait se lier ou se repousser les êtres humains entre eux. Ils sont ensemble mais ne s’atteignent jamais vraiment. Même quand ils désirent se coller l’un à l’autre, la querelle s’insinue dans leurs dialogues. C’est ainsi que les individus vont de l’avant à l’après. Ce n’est qu’après qu’on sait ce qu’on a fait avant, mais sans jamais aucune certitude. La méfiance de l’auteur envers toute forme de relation est énorme. « Ce qui me pousse, dit-il, c’est la description de l’échec. Ce n’est pas original. Mais c’est comme ça. La perte traverse toutes mes pièces. » Peter Michalzik
Fisch um Fisch, 1994
Die ewige Maria, 1995
Keine Arbeit für die junge Frau im Frühlings-kleid, 1995
Vor Langer Zeit im Mai, 1996
Il y a longtemps c’était en mai, texte français Philippe-Henri Ledru, 1998 (inédit)
Die Zwiefachen, 1996
Die Aufzeichnung, pièce radiophonique, 1996
Aus den Städten in die Wälder, aus den Wäldern in die Städte, 1997.
M.E.Z., monologue, 1997
Die Taxiterroristin, pièce radiophonique, 1999
Die arabische Nacht, 2000
Une nuit dans le désert, texte français Johannes Honigmann, mise en voix dirigée par Christine Bernard-Sugy, Théâtre Ouvert, Paris, avril 2001
lecture dirigée par Philippe Delaigue, dans le cadre du festival « Temps de Parole », Comédie de Valence, 15 mai 2001
Krieg der Wellen, pièce radiophonique, 2000
Push up 1-3, 2001
Vorher/Nachher, 2001
Avant/Après, texte français Laurent Muhleisen, 2002
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
L'étoile du nord, Paris
Manufacture des Abbesses, Paris
Théâtre de l'Aquarium - La vie brève, Paris
L'étoile du nord, Paris
Echangeur, Bagnolet
Guichet Montparnasse, Paris
Le Centquatre (104), Paris
Deux Rêves, Paris
Deux Rêves, Paris
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris