À la toute fin de l’Iliade, Homère fait se rencontrer Priam et Achille. Un vieillard et un jeune homme. Les deux ennemis maximums. Ce spectacle-performance explorant les possibilités scénographiques du son s’inscrit dans les modules d’expérimentation In Vivo présentés lors du festival et académie ManiFeste-2018. Un spectacle déambulatoire de Daniel Jeanneteau conçu avec la collaboration de l’Ircam. À partir de 16 ans.

Le fantôme de cette création, c’est celui de Dominique Bagouet, chorégraphe disparu en 1992. Le samouraï, c’est Tatsumi Hijikata, l’un des fondateurs du Butoh. Entre les deux, à leurs côtés, Ellen Stewart – fondatrice du théâtre d’avant-garde LaMama à New York. Trajal Harrell se saisit de ces vies comme de figures quasi-légendaires afin d’interroger les enjeux de la création.

Entremêlant les questions esthétiques et politiques, Trajal Harrell nous offre un regard volontairement « impur » sur les influences hétérogènes qui travaillent la danse contemporaine. Il vogue Antigone au filtre de la Judson Church, pour réinventer un devenir physique plein d’ambiguités, injecter de nouvelles significations dans notre vision de l’Histoire.

La chorégraphe Mathilde Monnier s’inspire des marathons de danse apparus dans les années 20 aux États-Unis pour installer « une dramaturgie propre de la durée qui échappe au temps de la réalité ».

Avec Zombie Aporia, c'est sous l'angle du concert de rock, de l'énergie vocale et de l'intensité physique que Daniel Linehan aborde sa recherche sur les rapports ambivalents entre danse et langage. Comment la voix affecte-t-elle le corps, et vice-versa ? Découpée en séquences qui se répondent ou se contredisent, cette création manie un matériel chorégraphique hautement explosif !