Zéno Bianu est né en 1950, à Paris. Du Manifeste électrique (Soleil Noir) aux Poètes du Grand Jeu (Poésie/Gallimard), du Traité des Possibles (Fata Morgana) à Infiniment proche (Gallimard), il compose une œuvre dense, multiforme, forte d’une trentaine d’ouvrages, qui interroge la poésie, le théâtre et l’Orient.
Passionné par le lien poésie-théâtre, il a publié Poèmes à dire (Poésie/Gallimard), une anthologie de la poésie francophone contemporaine. Il a travaillé notamment avec Lluis Pasqual pour Le Chevalier d’Olmedo, de Lope de Vega (Cour d’honneur, Avignon ; Odéon ; Actes Sud-Papiers, 1992) et Le Livre de Spencer, d’après Marlowe (Odéon, 1994). On lui doit également L’Idiot, dernière nuit (Odéon ; Actes Sud-Papiers, 1999), dans une mise en scène de Balazs Gera, un oratorio Orphée (Petit-Odéon) et Un Magicien, avec Robin Renucci, dans une mise en scène de Marc Feld (Festival d’Automne ; Actes Sud-Papiers, 2003).
Fin connaisseur des poétiques orientales, il a notamment écrit (avec Patrick Carré) La Montagne vide, Anthologie de la poésie chinoise (IIIe-XIe siècle), Albin Michel, 1987 ; Haïkus du XXe siècle, Anthologie du poème court japonais, traductions avec Corinne Atlan, Gallimard, collection « Poésie », 2007.
Il a en outre enregistré plusieurs CD dont Dans le feu du bleu (Thélème), avec Denis Lavant. La chambre des vertiges, son « oratorio dansé », a été présenté au Théâtre Molière - Maison de la Poésie en novembre 2002.
Il se passionne pour la trajectoire incandescente de Marina Tsvétaïeva, dont il a traduit Le Phénix (Petit-Odéon, 1996 ; Editions Clémence Hiver, 2001) et préfacé Le Ciel brûle (Poésie/Gallimard).
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Cartoucherie - Théâtre du Soleil, Paris
Maison de la Poésie, Paris
Maison de la Poésie, Paris
Théâtre du Rond-Point, Paris
Maison de la Poésie, Paris
Malakoff scène nationale – Théâtre 71, Malakoff