Le jeune homme a tué son père d’un coup de couteau. Tous les témoins l’ont certifié au procès. Il n’y a donc aucun doute sur sa culpabilité : il mérite la chaise électrique. Aucun doute ? Sûr ? C’est ce que ces douze jurés vont devoir décider.
12 hommes en colère (12 Angry Men) de Reginald Rose (né en 1920 à New York et mort en 2002) a été écrite au départ pour la télévision. À la suite du succès remporté par cette série dramatique, il fut question d’une adaptation cinématographique.
Sidney Lumet la réalise en 1957 avec dans les rôles des 12 hommes : Henry Fonda, Lee J. Cobb, Ed Begley, E.G. Marshall, Jack Warden, Martin Balsam, John Fiedler, Jack Klugman, Ed Binns, Joseph Sweeney, George Voskovec et Robert Webber. Et c’est en 1964 que Reginald Rose écrit l’adaptation théâtrale.
Stephan Meldegg et Attica Guedj en font l’adaptation en français qui sera jouée, à partir du 19 septembre 1997, avec Michel Leeb, dans une mise en scène de Stephan Meldegg.
Diriger douze jeunes acteurs de talent dans un texte comme 12 Hommes en colère c’est, pour moi, à la fois les suivre et les pousser à développer leur superbe énergie : enthousiasme, passion, envie de vivre et de s’exprimer, vérité, engagement, « jusqu’au boutisme », authenticité… Cette énergie au service de ce texte…
Monter en France 12 hommes en colère avec la jeunesse de ce monde de 2005, c’est aussi vouloir considérer ce pays comme un formidable mélange hétéroclite, un pays riche de différences, à l’image de cette troupe… Alors, que 12 jeunes acteurs, français, différents, choisissent d’acquitter quelqu’un parce que « le doute existe », c’est un peu comme si le monde entier prônait le respect, et le respect de la différence, la paix…
Et puis, il y a le huis clos… 12 personnes, justement tellement différentes, condamnées à vivre et à communiquer pendant quelques heures : regards, conflits, tensions, troubles, alliances, passions, vengeances, problèmes personnels, sensations d’étouffement, agressions, attirances, rapports de force… Il y a constamment alternance de réflexion et de réflexes, de tentatives d’intelligence et de « lâcher instinctif »…
12 êtres réfléchissent et réagissent… 12 êtres sont constamment en communication. Quel bonheur pour des acteurs !
Antoine Herbez
Issus d’une même classe d’une école de Paris, ces 12 acteurs âgés entre 22 et 35 ans, travaillent ensemble depuis 3 ans. C’est dire que beaucoup de choses ont été partagées. Ils ont fini par former une véritable troupe, riche de toutes leurs particularités : un mélange de personnalités aux origines sociales, géographiques, culturelles et ethniques extrêmement variées. C’est ce qui en fait sa richesse, sa crédibilité, sa force et son talent…
J'adore cette pièce, je l'avais vu avec Michel Leeb, mais celle là en l'occurence est magnifique, les acteurs sont très talentueux et ils dégagent une réelle complicité dans ces douzes jurés hommes/femmes. De plus le théâtre est magnifique aussi un très bel espace de jeu les comédiens se sentent à l'aise et cela se voit. Cette pièce est très actuelle avec la mort de "Tookie" Williams et parle aussi du problème "banlieue", à voir pour comprendre comment des jeunes de 25 ans réagissent à ces problèmes.
J'adore cette pièce, je l'avais vu avec Michel Leeb, mais celle là en l'occurence est magnifique, les acteurs sont très talentueux et ils dégagent une réelle complicité dans ces douzes jurés hommes/femmes. De plus le théâtre est magnifique aussi un très bel espace de jeu les comédiens se sentent à l'aise et cela se voit. Cette pièce est très actuelle avec la mort de "Tookie" Williams et parle aussi du problème "banlieue", à voir pour comprendre comment des jeunes de 25 ans réagissent à ces problèmes.
17 cité Joly 75011 Paris