2052

Paris 19e
du 5 octobre au 23 décembre 2007
1h15

2052

Une pièce aux accents futuristes qui propose un regard décalé sur le dérèglement climatique. Interactive, elle interroge le spectateur sur le devenir de l’environnement, de l’humain et de la société.

Synopsis
Note d'intention
Aspects techniques de la pièce

  • Synopsis

Dans un décor irradié, régime totalitaire et personnages atypiques se croisent tant avec humour que sensibilité écologique.

Dans une nature complètement déréglée, l’air est devenu pratiquement irrespirable. La désertification galopante entraîne le rationnement de l’eau potable, denrée très précieuse. La couche d’ozone s’est tellement fragilisée que les ultraviolets sont devenus mortels. Les animaux les plus résistants (scorpions, cafards) sont les seuls à subsister et toutes sortes d’espèces mutantes redoutables ont fait leur apparition.

Les survivants habitent des constructions austères, parfois sous terre ou sous l’eau, pour échapper aux radiations, à la chaleur étouffante de 70 degrés et aux pollutions de toutes sortes. Ils se nourrissent de pilules hypnotisantes et immunisantes qui les rendent amorphes, annihilent leurs rêves et endorment leurs consciences. Le gouvernement totalitaire en place - le « système » dirigé par le Prélat - organise la survie et décide des orientations à prendre au mépris des libertés les plus élémentaires. Une poignée d’hommes et de femmes résiste à cette oppression et s’obstine à rêver d’un monde de libertés où la nature reprendrait sa place. On les nomme les « Newgreen ».

L’histoire commence lorsque Rey, un homme apparemment ordinaire, arrête de prendre ses cachets et se met à transgresser le régime. Alors qu’il rêve, se met à voir et à sentir, il pressent qu’un événement bouleversant se prépare. Son colocataire, Barbas, très respectueux du système, prend peur et tente de le dénoncer. A quelques jours d’un discours officiel du Prélat, apparaissent Betty l’agent double et Cyanure la terroriste... Les quatre personnages vont être confrontés à leurs convictions : rêve, rébellion, soumission et destruction s’entrechoquent dans cet univers futuriste et drôle à la fois.

Par la compagnie de théâtre Basilio.

  • Note d'intention

Un spectacle engagé qui explore les sentiments humains avec minutie.

Pourquoi ce spectacle :
Si cela pouvait se passer à notre époque, dans une réalité contemporaine, la projection de cette histoire dans un monde futuriste permet la caricature. J’ai voulu parler de sujets actuels et qui me tiennent à coeur : le trou de la couche d’ozone, les dérèglements climatiques, la fonte des glaces, la déforestation, l’assèchement et la désertifi cation des terres...

Les sentiments :
C’est aussi l’envie de raconter une histoire humaine pleine de vie, de joie, d’espoir, de petitesses, de rebondissements, de sacrifi ces et de salut qui a motivé l’écriture de cette pièce. Aucune époque ni aucune circonstance ne pourront annihiler totalement les sentiments, ils sont l’essence même de notre intériorité. La parole qui les exprime induit souvent l’homme en erreur : c’est presque jubilatoire pour l’auteur ou le metteur en scène de jouer avec ces contradictions.

La pièce :
Cette pièce a été pour moi le moyen de transcender les nuances et l’ampleur des sentiments et de faire naître une réfl exion sur l’important et le futile, l’acceptable et l’inacceptable, le fertile et le stérile. Si elle bénéficie de mon expérience passée, 2052 est la plus osée dans mon parcours, elle m’a demandé beaucoup de travail en termes de décors et de moyens techniques.

Le rêve :
Si les intermèdes vidéo permettent d’enrichir le spectacle, ils soulignent également l’importance de l’onirique en offrant à la fois un regard sur l’inconscient et le conscient.

Frédéric Basilio

  • Aspects techniques de la pièce

La pièce de Frédéric Basilio a fait l’objet d’attentions particulières : créativité exacerbée et professionnalisme guident 2052. L’écriture, la vidéo, la musique, les costumes, les décors et les lumières sont le résultat d’un travail appliqué spécifi que à la représentation.

Le film dans la pièce :
Réalisation : Grégory Mavian et Ludovic Pronko / images : Framepool (banque d’image) / Incrustation : Nicolas Ratievile. Le film est court, divisé en trois fois quatre minutes ; il illustre les différents rêves -prémonitoires- de Rey. Les réalisateurs Grégory Mavian et Ludovic Pronko ont traité le projet 2052 en étant conscients de l’impact de l’image sur l’esprit.

Ils soulignent que « L’anticipation de la pièce est un moyen populaire et un moteur citoyen pour réfléchir sur la probabilité d’un monde ravagé par l’égocentrisme de l’homme vis à vis de ce qui l’entoure, de ce qui lui échappe.

Dans cette pièce, l’écran s’apparente à un témoin de l’actualité extérieure comme à l’oeil du pouvoir sur l’intimité des personnages. La caméra devient un être vivant capable de communiquer grâce à ce qu’il perçoit. Néanmoins, dans un monde crispé fait de restrictions et de mensonges, l’oeil-écran n’est plus qu’un délateur aveugle, dénué de nuances et de valeurs telles que respect, proportionnalité, échange, confiance... »

Avec plus de 400 000 plans sur tous les thèmes, la banque d´image film Framepool dispose de la plus importante collection de stockshots en ligne. Créée en 2001, l´agence s´est rapidement imposée comme une source de premier choix pour tous les professionnels de l´audiovisuel.

Les Costumes par Sonia Lazzaro et Nathalie Lethiec.
Les costumes de 2052 sont des pièces uniques, élaborées en fonction de la personnalité de chaque protagoniste. Sonia Lazzaro et Nathalie Lethiec ont choisi de travailler avec des fi bres chimiques à l’aspect plastique, comme avec des matériaux en coton et du cuir usé. Ainsi, les antagonismes des personnages et leurs aspirations sont soulignés sans tomber dans l’écueil du futurisme.

Les décors et lumières
Avec les conseils de Delphine Terlizzi, société Mentefact. Le décor est simple et réunit restes du siècle passé et éléments intemporels : un intérieur rudimentaire dénué de décoration, organisé autour d’une technologie dominante, se révèle sous une lumière nuancée et électrique.

La Musique
Les intermèdes sonores, qui soulignent l’aspect onirique de la pièce, ont été composés par David Haddad, auteur-compositeur de talent. Ses compositions ne sont pas exclusives au théâtre, il a également travaillé pour des courts-métrages (Demi Frère, de Aurélien Poilleaux en 2006) et la télévision (charte sonore de Téléssonne, télévision de l’Essonne).

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Spectacle terminé depuis le dimanche 23 décembre 2007

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