Pénélope a 22 ans. Elle est comédienne. Elle vit avec Barnabé, scénariste mégalo, qui se prend pour Kubrick. Plus d’Assedic, les huissiers sur le dos, leur situation financière est catastrophique. Pénélope apprend que « Magic-Prod », une grosse boîte de prod. spécialisée dans la télé-réalité, développe une filiale fiction. Elle décide d’y entrer, d’en gravir les échelons et de charmer « Mandrake », le boss, afin qu’il finance les scénarios de Barnabé…
« Tu commenceras par t’allonger toute nue sur ma grande table en bois dans la cuisine… Je poserais un à un des sushis sur toi… Je dînerais… On exécutera ensuite 36 positions du Kamasutra… C’est toi qui les choisira… Au petit matin, on verra ce qu’on pourra faire pour tes projets » est la proposition de « Mandrake ».
Pénélope a 4 jours pour réfléchir, mais derrière le dilemme, se cache une machination bien plus épouvantable…
20H50 est une comédie sur une jeune novice qui entre à la télévision. Sa mission ? Charmer un patron de boite de prod. afin qu’il finance un de ses projets. La voilà ainsi propulsée du jour au lendemain au sein d’une rédaction de télé réalité. Pénélope doit répondre à la « demande », trouver toutes sortes de bizarreries et d’étrangetés, au service d’une seule et unique cause : l’audimat.
Continuant d’exercer depuis plusieurs années la profession de « journaliste casteur » pour des « Prime Time » à succès, j’ai voulu via 20H50 poser un regard sur mon parcours à la télévision. Au fil des années, je ne me rendais pas compte que j’étais en train de perdre contact avec la réalité.
Passer mes journées à « caster » des retraités qui « mangent des cailloux », à tourner des reportages sur des « Gogo Dancers obèses », ou encore à aller dénicher au fin fond de la France un peintre bègue qui peint avec ses moignons, je ne vivais plus que dans l’immédiateté du spectaculaire, avec pour seule et unique instruction : réjouir les yeux et les oreilles de la ménagère.
Dans cette course effrénée à la bizarrerie, travaillant matin midi soir, week-end compris, je me suis déconnecté de mon entourage et de toute activité normale, la télévision m’ayant littéralement aspiré.
20H50 raconte ainsi une histoire vécue de l’intérieur, sans exagération ni tentative de dévier vers le burlesque. Le comique et l’absurdité des situations en deviennent parfaitement involontaires.
Réunions d’information, recherches effrénées de nouveaux concepts, points plateaux, stress des rédactions, oreillettes, pétages de plombs, notoriété, têtes qui enflent sont dépeints dans un souci de grande justesse, proche de l’idée de reportage. En effet, j’ai orienté ma mise en scène comme s’il s’agissait d’un « reportage sur scène », renforçant une forte idée de réalisme.
La mission de 20H50 est ainsi de faire pénétrer le plus naturellement possible, le spectateur dans les coulisses du monde étrange, violent, cynique, et tout aussi séduisant, qu’est la télévision. Mais celle ci, peut s’avérer être une entreprise de destruction redoutable…
Ygal Lévy
je suis entièrement d'accord avec vous!
a part quelque moments amusants, le rhytme de la piece est lent. laure gouget est merveilleuse dans le role de penelope ainsi que fromont qui joue un mandrake energetique.
piece est passable. je me suis ennuye a part les deux acteurs laure gouget et fromont qui sont excellents. a voir par curiosite.
laure gouget est excellente. bravo.
je suis entièrement d'accord avec vous!
a part quelque moments amusants, le rhytme de la piece est lent. laure gouget est merveilleuse dans le role de penelope ainsi que fromont qui joue un mandrake energetique.
piece est passable. je me suis ennuye a part les deux acteurs laure gouget et fromont qui sont excellents. a voir par curiosite.
laure gouget est excellente. bravo.
bonne mise en scene mais gache par un jeu d'acteur maladroit. Laure Gouget est cependant excellente. tres vive, eblouissante. une vraie presence sur scene.
la piece est tres mauvaise et les trois acteurs sont amateurs. une perte de de temps. A eviter.
Très bonne pièce, remarquablement interpretée par trois jeunes comédiens, surtout Simon Doniol-Valcoze, très original et inattendu. Bonne mis-en-scène. bravo
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris