4.48 psychose

Sarah Kane dans 4.48 Psychose expose le mal être de l’Homme dans sa solitude et dans sa quête de l’être aimé. Dans la pièce, elle partage les sensations d’un individu poussé à sa perte, obsédé par le suicide, seul remède à sa souffrance. Un être qui cependant lutte contre ce désir de mort et tente par tous les moyens de guérir de son mal.

Elle y intègre certains dialogues avec un médecin, qui suit son parcours, et procède à des échanges insensés, peut être inappropriés, mais surtout insuffisants face à la douleur de l’individu. Elle évoque ce thème à travers plusieurs formes d’écriture : du poème à la prière, du dialogue au silence… De nombreux procédés pour dire l’indicible, pour faire comprendre ce qui ne peut être compris par la parole seule.

Les atouts principaux de Sarah Kane dans cette tragédie tout public sont l’humour, la dérision intégrée au texte et la douceur avec laquelle elle aborde un sujet douloureux, cruel, et intime ; là où l’être humain est au plus mal, elle trouve encore la force d’y parler d’espoir, et d’en sourire s’il n’en est plus.