Abolition des tracas a été produit et monté au Festival de Théâtre d’Istanbul en mai 2008. Ce spectacle a été joué en français dans les Centres Culturels Français d’Istanbul, d’Izmir et d’Ankara. Puis au Festival d’Avignon, au Théâtre des Ateliers d’Amphoux du 10 au 21 juillet.
Le texte est une adaptation au théâtre de deux courts livres de l’écrivain Fred Vargas : Petit traité de toutes les vérités sur l’existence (2001, éditions Viviane Hamy) et Critique de l’anxiété pure (2003, éditions Viviane Hamy).
Il ne s’agit pas de roman policier ni d’essai mais d’un discours solitaire adressé par l’auteur à un public imaginaire qui devient un acteur incontournable de l’aventure qui lui est proposée : voyage utopique en même temps que parodie de cours magistral, ou « aventure intérieure » pour chacun des spectateurs, l’ouvrage délivre, avec une virtuosité singulière un combat un espoir, un optimisme, une émotion, le tout dans une tension théâtrale d’une extrême drôlerie. Sa construction sous forme de discours ininterrompu, d’adresse au public, en fait un texte essentiellement oral. En cela, il était à mes yeux tout particulièrement destiné à la scène.
Fred Vargas m’en a confié l’adaptation. Nous avons longuement discuté de ce projet, puis l’auteur a suivi et retravaillé les ruptures que créait le découpage.
A travers ce texte à vocation essentiellement humoristique, le Narrateur se propose d’inculquer à son public les « concepts » qui permettraient d’en finir à jamais avec l’Anxiété. Il est un personnage extraverti conversant avec son public et l’entraînant dans un voyage utopique et révolté, dans la complicité d’une oeuvre commune : la résolution de la « monstrueuse pelote » des tracas emmêlés de l’univers et de l’humanité, qu’il s’agisse de l’ennui, de l’amour, du doute, de l’économie, du libre arbitre, de la politique, du mieux-être… chacun donnant lieu à une démonstration joueuse, savante et méthodique.
La tâche est ardue, nous prévient le narrateur : « La vie avec ses cinq continents et six milliards d’hommes dessus, qui ne sont pas tous en train de faire la planche, c’est peu de le dire. » Le public s’alarme, le public rit, il y trouve compréhension et chaleur humaine, mais aussi, au détour d’une phrase… des solutions !
Lulu Menase
« C’est enlevé et énigmatique. Du Fred Vargas pur jus. » L’Humanité / Charles Silvestre
« Un moment d’intense jubilation, plein d’humour et d’intelligence » Le Point / Julie Malaure
« C’est drôle. (…) C’est inventif. (…) ça rend heureux. » Elle / Isabelle Lortholary
Nous étions 5 ce soir, suite à la critique parue dans le journal ELLE. Un ennui profond nous a unanimement envahi lors de ce spectacle. La faute probablement à un faux rythme qui ne nous a jamais permis de pouvoir apprécier un texte riche. Dommage ! Serions-nous tombés le mauvais soir ?
Nous étions 5 ce soir, suite à la critique parue dans le journal ELLE. Un ennui profond nous a unanimement envahi lors de ce spectacle. La faute probablement à un faux rythme qui ne nous a jamais permis de pouvoir apprécier un texte riche. Dommage ! Serions-nous tombés le mauvais soir ?
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