Adam, le sans-logis de la logique

Surréaliste histoire de l’Humanité
Performance d’acteur
Mais qui est donc Adam pour Jean-Marie Lecoq ?
Extraits de presse

• Surréaliste histoire de l’Humanité

Jean-Marie Lecoq retrace en textes et en chansons une surréaliste histoire de l’Humanité dans un voyage vertigineux aux confins de l’absurde ! Un soliloque loufoque, déjanté, drolatique et poétique, qui continue tranquillement son bonhomme de chemin en dehors des sentiers battus de l’Humour, séduisant les publics les plus divers y compris les plus exigeants.

Avec Clarisse Catarino ou Bénédicte Huré en alternance à l'accordéon.

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• Mais qui est donc Adam pour Jean-Marie Lecoq ?

Adam, c’est le rôle, le personnage qu’il rêvait de créer depuis plusieurs années. C’est son double, son reflet, le « miroir à trois faces » du « metteur en scène / auteur / interprète » qu’il a toujours été.

Adam présente aujourd’hui le premier volet de ses aventures. Il n’est pas dit qu’après cette première tranche de vie, il ne revienne un jour vous narrer la suite de son histoire et, qui sait, qu’il devienne votre familier, votre compagnon de fortune et d’infortune, celui qui dit tout haut ce que vous n’osez peut-être pas dire tout bas, par crainte du ridicule.

Mais, il y a longtemps que le ridicule ne tue plus, sinon notre planète serait déjà déserte. Alors, avant qu’elle le soit, Jean-Marie Lecoq pousse le ridicule à jouer au Créateur, à se prendre pour Dieu. Voilà qu’il crée Adam !

Adam le sans-logis de la logique ! Au commencement était le Verbe. Le Verbe, un point, c’est tout ! La phrase était trop courte ! Alors Dieu a créé le Sujet : l’Homme, son sujet !

Un personnage est né, bouffon, masque, pitre à qui tous les excès de langage et d’humeur (et d’humour) sont permis. Il a pour nom Adam !
Adam, clochard du monde,
Adam, vagabond universel, 
Adam, clown pathétique et poétique qui refait l’histoire avec ses mots pour oublier ses maux.

Une fois le créateur remonté dans les nues, Adam s’écrie : « Attendez, ne partez pas si vite, ne me laissez pas seul, je ne sais même pas comment on embrasse ». Et Dieu de lui répondre : « Comment on embrasse ? Voyons Adam, avec la langue ! » Cette langue avec laquelle Adam nous raconte le monde, cette langue qu’il tord, qu’il malaxe, qu’il fait glisser et déraper, qu’il couche sur son trottoir, lui, le SDF, lui, le sans-logis de la logique.

Et Adam soliloque, sous le regard des passants qui s’arrêtent et repartent, emportant avec eux les souvenirs de l’histoire de l’humanité : l’Eden et son jus de pomme, les grecs et leurs ruines, le char de Ben-Hur, la barbe de Jésus, Attila et ses 775 femmes, les anciens Francs et les nouveaux, les troubadours et les trous verts, la culotte de Dagobert, le bouillon de Godefroy, la guerre de cent ans, les voix de la Pucelle, le grand colon de Christophe et ses conquistadors et ces cons qui t’adorent, toi Eve ! Eve, beauté du monde, Eve, mystère universel, Eve, le clone du clown, complément du sujet, issue de la côte d’Adam, conçue pour vivre éternellement avec lui, côte à côte.

« Croissez et multipliez » leur avait dit le Créateur. C’est pour ça qu’ils ont crû, C’est pour ça qu’ils ont cru. Et voilà qu’Adam, pauvre cloche, clodo intemporel et clochard céleste continue de croître et de croire à l’absurde qui seul pourra l’absoudre.

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• Performance d’acteur

J’ai rencontré Jean-Marie Lecoq, il y a de cela 10 ans, lorsque sous un chapiteau géant de 5.000 places, il mettait en scène sa Compagnie Fracasse : 40 artistes, comédiens, chanteurs, danseurs, acrobates, cavaliers et même des oies et des bœufs… Une immense et joyeuse « fête des yeux et des oreilles » sur une scène de 70 mètres de long.

Retrouver aujourd’hui cet artiste en solo peut paraître surprenant, lui qui se définit fréquemment comme un homme de troupe, mais voilà, Jean-Marie avait aussi des choses à dire tout seul !

Il y a trois ans, il me lit ses textes à la table, et je tombe sous le charme. Un an plus tard, il vient me voir pour me présenter sa mise en scène d’un quartet de saxophonistes déjantés « Les Désaxés » que je programme immédiatement à Cannes.

- Alors, et toi, ton spectacle ?
- Lequel ?
- Tes textes !
- J’ai pas la force de monter ça tout seul. Et puis, j’ai la trouille !

Je lui offre de l’accueillir la saison suivante au Festival Performance d’Acteur. Il me remercie en me disant que c’était « le coup de pied au cul » dont il avait besoin. C’était le début de l’aventure. Jean-Michel Boris, qui assiste à la représentation, lui conseille d’ajouter un accordéon aux chansons qu’il interprétait alors a cappella. Ce que Jean-Marie s’empresse de faire en associant Clarisse Catarino à son spectacle.

Cet été, le Festival d’Avignon lui permet de créer cette nouvelle forme au Théâtre du Petit Chien. Devant le succès nous décidons alors de poursuivre l’aventure ensemble à Paris, où Fanny Delbrice nous accueille dans son charmant petit Théâtre Hébertot.

Performance d’Acteur est fière de continuer à soutenir Adam, le sans-logis de la logique parce que ce spectacle correspond aux envies que nous avons de faire découvrir au public un humour de qualité, brillant et sensible, porté par l’intelligence du texte. Nul doute que la « performance » de Jean-Marie, cette autre « fête des yeux et des oreilles », saura séduire par la richesse de sa verve, son inspiration et son impertinence, tous les spectateurs amoureux de la musique des mots et de la poésie du langage.

Fabrice Laurent, Directeur de Performance d’Acteur

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• Extraits de presse

« Jean-Marie Lecoq, auteur également acteur du rôle-titre, complète le genre avec un physique et un zest de folie à la Boby Lapointe, une montagne d’intelligence à la Pierre Dac, un grand délire verbal et aussi une sensualité dominée par sa voix vibrante et chaleureuse qui vous envoûte en chansons comme en sketchs. Les transitions du spectacle sont aussi soignées que le spectacle est dense et rusé. Clarisse Catarino, extraordinaire présence féminine et virtuose de l’accordéon, distille du bonheur tout au long de cette parodie de genèse et du monde moderne. » La Provence, juillet 2004

« La genèse de mots en maux » Un fantastique joueur de mots, clochard de l’absurde… Une soirée où le rire rejoint le verbe, où l’art de la parole se conjugue avec le second degré et qui plonge les spectateurs dans une métaphore permanente entre rire et réflexion, toujours en marge du surréalisme le plus débridé. » La République du Centre, janvier 03

« Performance d’acteur » Un texte d’une sensibilité, d’une acuité, d’une qualité d’écriture qui s’appuie sur le jeu des mots. Un personnage à la langue - bien pendue et intelligente, dont on aimera suivre les pérégrinations drôles et poétiques à travers nos paysages culturels désenchantés. » Nice Matin, juin 03

« Au paradis du rire » Humour surréaliste et performance de l’acteur qui, pareil à Devos, s’amuse avec les mots, s’affranchit des anachronismes avec une totale liberté. » La Nouvelle République, février 03

« Un voyage vertigineux aux confins de l’absurde. Un spectacle à déguster sans modération. » Libération

« L’homme, ingénu et tendre, n’est jamais à court d’inspiration ni d’esprit. » Le Journal du dimanche

« Le spectateur se trouve pris dans un dérapage du langage qui provoque un vertige comique et ne ralentit jamais. Avec virtuosité, il rejoint les territoires des calembours supérieurs dont Devos et Boby Lapointe avaient fait leur chasse gardée. » Les échos

« Les divagations de l’érudit vagabond réjouissent durablement la rame de spectateurs. Un texte fin et surréaliste. » 20 minutes

« Jean-Marie Lecoq fait briller les mots de la première à la dernière minute. » Gilles Costaz

« Quel exercice de style ! Un régal ! » Pariscope

« Diablement jubilatoire !" » A Nous Paris

« Un farceur galant aux gags élégants. » Zurban

« Un spectacle qui ne se raconte pas mais se déguste avec gourmandise. » Télérama

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