Ainsi passe la gloire du monde (APLGDM) parle des violences patriarcales, en racontant la vie de Guy et Chris, couple de spectateurs qui viennent de voir une pièce qui s’appelle Ainsi passe la gloire du monde, qui est une variation autour de Platonov de Tchekhov.
Guy passe souvent par un monde parallèle gouverné par une chienne qui lui fait très peur. Chris, son épouse dévouée, ne voit pas ce monde mais sait également faire peur à Guy. En lui faisant croire qu’elle perd la raison par exemple. C’est que Guy ne voit pas qu’il domine.
Dans APLGDM il y a des hommes perdus, des hommes en voie d’extinction, des hommes qui tentent de comprendre. L’acteur qui joue Platonov est en couple libre mais ne bande plus depuis que sa copine est partie sous ses yeux passer la nuit avec un autre. Heureusement, le régisseur du spectacle a lu Platon et Spinoza et va l’aider à différencier le manque et le désir. Mais l’actrice qui joue Grekova n’arrête pas de tout remettre en question, disant qu’il y a des scènes qu’on ne peut plus jouer telles quelles de nos jours. Elle est à deux doigts de traiter Platonov de prédateur sexuel ! La costumière est de son avis. Elle va même plus loin en disant que les mecs sont des êtres pas finis. Qu’est-ce qu’elles ont toutes bon dieu? Dieu est mort les gars.
30, rue du Chevaleret 75013 Paris