L’oeuvre puise son inspiration dans la vision des peintures de Hieronymus Bosch, et même si la recherche de la chorégraphe s’est peu à peu éloignée de cette source initiale, quelque chose des couleurs, des motifs et de l’âme du peintre semble avoir subsisté dans son oeuvre : le cadre circulaire, mais aussi une idée de transcendance puisée dans l’immanence. Elle devient un dispositif permettant d’encadrer quelque chose de contemporain qui balaie les certitudes, dérobe le sol, fait basculer et vole l’équilibre. Et le corps réagit à tout cela.
Matteo Antonaci
5 rue Curial 75019 Paris