En touchant un mur il arrive que viennent à notre esprit toutes les mains qui l’ont touché. Il arrive aussi qu’on laisse sa trace dans le béton frais en se disant que ça pourra avoir de l’importance. Il arrive qu’en marchant dans les pas de quelqu’un on se sente un peu lui.
Il s’agit d’un ensemble de paroles, d’un tir groupé et orchestré d’histoires. De se demander ce qu’on fait de ce qu’on nous a laissé, d’interroger ce qu’on laisse derrière soi, ce qui a été fait, à travers le prisme de cinq acteurs. Ça parle du traumatisme de la frise chronologique. Du temps. De cet endroit où on n’a pas le choix d’être. De nos pas incertains.
14 rue de Thionville 75019 Paris