Il existe une science, la balistique terminale, qui calcule les paramètres précis des impacts de leurs projectiles. Indifférente au mobile du crime, elle observe trajectoires et effondrements, résistance et endommagement des " cibles " . Après des mois d'enquête, Coline Struyf transforme son journal de bord en texte pour la scène, un poème en prose mêlant parole et mouvement. À l'épreuve du plateau, elle invente une poésie du choc et de la chute des corps.
Dans ce projet, deux logiques sont confrontées : la logique spectaculaire et la logique scientifique. Coline Struyf tente de faire émerger une nouvelle image, une image poétique, pour offrir de nouvelles possibilités à nos imaginaires. Dans son travail, elle utilise essentiellement des matériaux non dramatiques (roman, thématique, essai) d’où nait un réel travail d’auteur. Elle mène une réflexion historico-socio-anthropologique sur notre société.
« Le spectacle est un poème en prose dans lequel parole, mouvement et musique s’entremêlent. Il fonctionne sur le mode de la répétition […]. Une femme en tue une autre sous l’angle du spectaculaire, ensuite sous l’angle du scientifique, et au final de façon poétique. » Coline Struyf
« Evitant toute psychologie et tout sentimentalisme, Coline Struyf nous met face à la réalité d’un acte de violence en mêlant discours scientifique, musique en direct et corps chorégraphiés poussés dans leurs derniers retranchements » Jean-Marie Wynants, Le Soir
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