Bêtes à bon Dieu

Paris 17e
du 27 juin au 19 juillet 2011

Bêtes à bon Dieu

Découvrez au prétexte de ce spectacle un florilège qui vous promènera du XIVe siècle aux années twist. Le tout émaillé de chansons contemporaines d’Anne Sylvestre en forme de regard féminin sur le fait religieux. Un spectacle à la fois respectueux et espiègle !
  • Un spectacle respectueux et espiègle

Les cantiques populaires, ceux qui s’intercalent dans le rituel de la messe, sont en fait des chansons.

Découvrez au prétexte de ce spectacle un florilège qui vous promènera du XIVe siècle aux années twist. Le tout émaillé de chansons contemporaines d’Anne Sylvestre en forme de regard féminin sur le fait religieux.

Anne Sylvestre et Serge Hureau se rappellent en cantiques et chansons, ces deux formes cousines, les souvenirs de leur enfance où l’un chantait dans la chorale de son père et l’autre fréquentait les écoles religieuses. Ainsi, tout un pan d’une mémoire partagée, tiré des dernières pages des livres de messe, évocateur de périodes claires ou plus sombres de l’Histoire, drôles ou touchantes, une kyrielle de cantiques de tous les temps et de chansons d’Anne Sylvestre.

Elle comme lui savent bien que les cantiques qui hantèrent leurs enfances furent chantés dès leurs origines sur des airs de chansons connues afin de faire taire les bavardages bruyants des fidèles. Ils savent aussi qu’une fois par an, lors de la fête des fous, de la fête de l’âne ou du carnaval, l’Eglise savait admettre bateleurs et troubadours et laisser le plus fou, tel Quasi­modo, prendre la place de l’Evêque.

Auprès d’eux, Olivier Hussenet, co-signe aussi la mise en scène. Ici «foin de concert», on bouge ! Lui a une voix qui ferait envie à un «chanteur à la croix de bois», et il pourrait bien jouer les angelots sous les ogives de la collégiale.

Pour les accompagner dans leur voyage à travers des chants de tous les temps, François Marillier, un sacristain du genre musicien bruitiste un peu oriental, sonneur et meneur de procession comme de farandole, de carême ou de carnaval. À la tribune, aux grandes orgues ainsi qu’au clavier électrique, Cyrille Lehn qui, de citation de Bach en rythmes des sixties nous rappelle que les chansons se sont toujours inspirées de «l’air du temps».

Au jeu d’orgue lumières Jean Grison, au son Julius Tessarech.

En une heure et demie, autant d’évocations, de souvenirs de moments sublimes, voire cocasses ou inquiétants où durant l’office, petit enfant, on glanait au passage sons et sens inattendus, en chipant aux fidèles leurs travers ou aux statues quelques belles poses.

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5, rue Biot 75017 Paris

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5, rue Biot 75017 Paris
Spectacle terminé depuis le mardi 19 juillet 2011

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