Il y a Beyrouth dans les années 80… Des bombardements, des otages… La guerre civile. Une ville détruite. Il y a une cave où l’on se retrouve comme un rituel, il y a la mer… Il y a un homme qui regarde passer le temps en attendant un visa. Il y a celui qui n’a plus peur, qui a vu la mort plusieurs fois. Et celui qui ne veut plus dormir, parce que les tirs d’obus ressemblent à des feux d’artifices. Il y a le regard des enfants de là-bas nés avec le conflit, le regard des enfants d’ici, vivant les évènements par médias interposés…
Hala Ghosn, auteur et metteur en scène, a quitté Beyrouth en 1976 à l’âge de sept mois. Dans sa pièce, elle aborde la guerre avec le regard de l’enfant vivant la vie comme un jeu et faisant du monde adulte, une vaste fresque absurde. Elle raconte l’humanité, les décalages, l’absurdité des situations, comment se recomposent la vie et les schémas sociaux quand les normes se sont effondrées… Et comment de ces situations émanent humour et dérision.
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt