À partir de 12 ans.
C’est l’histoire d’une petite fille qui s’appelle Britney. Elle rêve de devenir une star et un jour son rêve se réalise, elle devient plus célèbre que sa propre idole Madonna. Tout le monde pense que Britney est heureuse d’être Britney, mais perdue dans les affres de la célébrité, elle se demande qui elle est. Le vide que provoque sa dépression finit par la ronger. La petite Britney devient progressivement un monstre. Elle sombre alors dans la folie et fait un rêve étrange… A sa sortie de l’hôpital psychiatrique, elle fonde « The BDFO » (Britney Depression Fondation Organisation) et fait la promotion de la pilule miracle qui l’a guérie de sa dépression. Les bienfaits de la pilule Britney commencent à se répandre dans le monde entier…
« En 2009, je suis partie vivre à New York. Puisque je suis franco-américaine, il me fallait faire connaissance avec cette autre culture qui constitue une bonne part de mon identité. A mon retour en France, j’étais chargée d’un sentiment trouble, mêlé de fascination et de répulsion. Le besoin de traduire ce voyage identitaire et intérieur sur la scène du théâtre s’est avéré de plus en plus présent. Je suis tombée par hasard sur un documentaire sur la chanteuse Britney Spears. Je n’aimais pas particulièrement sa musique et n’avais jamais porté d’intérêt pour le personnage, mais là d’un coup, j’ai été touché par son histoire. Aussi clichée qu’elle puisse paraître, elle m’en disait beaucoup sur ma fascination / répulsion pour la culture américaine. Qu’est ce qui se cache derrière cette culture de l’image ? Qui est Britney ? Je me suis mise à écrire Britney’s dream dans ma langue maternelle, le franglais. » Alexandra Flandrin
Par la Compagnie Kaliko.
« Alexandra Flandrin est impressionnante dans la transfiguration et l’incarnation du personnage (...) Un beau voyage plein d’effroi au pays des fausses illusions dont on ne revient qu’amèrement. » Véronique Hotte, Hottellotheatre, 28 mai 2015
« Now I call myself Britney Bitch, BB. Comme Brigitte Bardot, sauf que je m’appelle Britney Bitch. Now I don’t care what they think of me. Ils peuvent penser ce qu’ils veulent. Montrer ma chatte dans tous les magasines people, prendre des photos me trainant sur Hollywood boulevard eating hamburgers and getting wasted, I don’t care, it doesn’t matter to me ! Because you know why ? Parce que j’ai trouvé un sens à ma vie. Et c’est pour ça que je suis ici aujourd’hui, pour partager ma vérité avec vous ! Thank you ! Remerciez-vous ! »
(Extrait du texte Britney’s dream d’Alexandra Flandrin)
211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris