Cannes trente-neuf / quatre-vingt-dix

• Entre fiction et réalité

Paillettes, stars, bruits de couloirs, scandales… le festival de Cannes est le lieu de toutes les attentions. Grands événements ou petites anecdotes prennent parfois des dimensions démesurées, certains faits dérisoires ont même bâti sa légende. Pour autant ce n’est pas le propos d’Étienne Gaudillère qui, après les coulisses de WikiLeaks dans le in d’Avignon 2018, nous entraîne avec Cannes dans celles d’une institution qui à elle seule raconte cinquante ans de notre Histoire.

Dix comédiens et une flopée de personnages foulent les marches des cinq premières décennies de l’institution cannoise et créent, entre fiction et réalité, un théâtre des entrelacs politiques et économiques qui rattrapent les enjeux artistiques du 7e art. Preuve en est, en 1939 Cannes n’était qu’un modeste festival créé pour s’opposer à la Mostra de Venise et à son organisation prise en main par Mussolini et Hitler. Quand on vous dit que l’art est aussi la meilleure arme contre l’obscurantisme !

• La presse

« Fiction et réalité se télescopent en un feuilleton palpitant et dramatique. (…) l’auteur et metteur en scène évite les écueils du didactisme et de la reconstitution, et crée un puzzle captivant où s’imbriquent situations imaginées et faits avérés. (…) Avec humour et inventivité, la partition opère des compressions, des raccourcis, des accélérations, en jouant de tous les artifices du théâtre, sans jamais avoir recours à des images de films. » Agnès Santi, La Terrasse