Parcours d'une désillusion ou comment la bonne intention est le terreau du diable. Carmelle, personnage fragmentaire, lyrique, vulgaire et mystique est accompagné de son ange gardien qu'elle martyrise, créature elle-même oscillant entre humour noir et tragédie. Monologue où perce maladroitement une folle envie de tendresse. Personnage à fleur de peau et explosif, elle cherche la rédemption dans votre regard compatissant.
Adapté d’un texte de Vincent Macaigne
Avec : Jeanne Videau
Mise en scène de Marie Charlotte Biais
Fidel, ou la nécessité du divertissement, traite de la façon dont l’individu s’appréhende dans un monde de la représentation, vacillant dans le va-et-vient de l’exhibition et du voyeurisme, de l’objet et du sujet, de l’offre et de la demande, avec son désir de reconnaissance et sa rage d’expression. Fidel est la marionnette d’un présentateur télé, la marionnette d’une marionnette, sur un plateau où tout le monde se dépasse et s’exhibe à en mourir, pour exister.
Texte : Léo Pajon
Mise en scène : Jeanne Videau assistée de Balthazar Voronkoff
Création marionnette : Marie Charlotte Biais, Jeanne Videau et Balthazar Voronkoff
Interprète : Marie Charlotte Biais
“Ecriture contemporaine et théâtre d’objets marchent ici main dans la main... Car on ne torture pas impunément un partenaire de scène, fût-il fait de plumes et barbouillé de Mercurochrome. Et seul un pantin peut endurer ce que Carmelle la folle, la fabricante de martyr, fait subir à son otage, dans un castelet en forme de cabine de douche. Les comédiennes Jeanne Videau et Marie-Charlotte Biais, créatrice de l’incendiaire Carmelle ont entraîné avec elles une belle équipe de jeunes auteurs et metteurs en scène décidés à passer au scalpel la folie ordinaire. Ensemble, ils forcent toutes les barrières. C’est peu dire que l’on attend de découvrir Fidel, deuxième élément du triptyque, variation schizophrénique et foutraque sur un nouveau professionnel de la souffrance.” Télérama, octobre 2007
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris