Après ces longs mois de solitude et de silence, que déferlent sur nous les mots de la terre, les couinements stridents de ses créatures, que s’expriment enfin toutes nos pulsions contenues ! C’est sur un ring de catch que Clément Poirée et sa troupe de lutteurs nous invitent à un grand exutoire, à une grande purgation de nos passions. Catch ! comme le bruit des corps qui claquent sur les cordes et rebondissent aux quatre coins du ring.
Après ces longs mois de solitude et de silence, que déferlent sur nous les mots de la terre, les couinements stridents de ses créatures, que s’expriment enfin toutes nos pulsions contenues ! C’est sur un ring de catch que Clément Poirée et sa troupe de lutteurs nous invitent à un grand exutoire, à une grande purgation de nos passions. Catch ! comme le bruit des corps qui claquent sur les cordes et rebondissent aux quatre coins du ring.
De la sueur, du sang et des larmes. Ni tout à fait théâtre, ni tout à fait combat, mais catch théâtral, avec des affrontements d’anthologie. De Battery Pork à Prince Charming, en passant par Kaapital, Kassnoisettes, Saturne ou Priapico, à chacun son rôle, pas de demi-mesure dans cette arène. Tous les coups sont permis, la fourberie est reine du ring et les langues remplies d’esprit. Lequel nous dupera le plus ou déchaînera notre inimitié par sa traîtrise, ses manchettes et ses coups bas ? Qui tombera le masque en premier dans cet affrontement de récits ? Que débute le K.-O. des mots, pour se jouer de nos peurs et de nos démons, dans une grande bacchanale de faux-semblants.
« Parce que Catch !, qui se vit comme une expérience insolite, cogne dans tous les sens. Au propre comme au figuré. Prince Charming, Stronzo Junior, Saturne, Misandra, Exotico et tous les autres ne s’échangent pas de vraies baffes, et quand le sang coule, c’est en faux, mais quand perchés haut sur les cordes du ring ils s’élancent pour s’effondrer sur leur partenaire ou sur le plancher, la chute est rude. En coulisses, on compte les bleus. Mais personne ne renâcle à la tâche. » L'Humanité
« Clément Poirée n’a rien laissé au hasard. Avec ingéniosité et folles embardées, le metteur en scène s’empare à bras le corps de l’essence même de ce show, de sa brutalité outrancière, de ses provocations exagérées, de ses simagrées sur-jouées et signe un spectacle inclassable, totalement déjanté et ovniesque. » L'oeil d'Olivier
« Et quand on purge, forcément ça déborde et ça coule, ça pue, ça éclabousse. Les insanités volent autant que les coups, bas le plus souvent. Comme au catch. La narration varie, les histoires aussi. Excessif et drôle, outrancier et tragique, sale et délirant, salace aussi, irrévérencieux, Catch ! ne laisse pas indifférent, versant parfois dans le grand guignol. Ça surprend au départ, peut irriter aussi, amuse surtout. » Le Parisien
« Le Théâtre de La Tempête se prépare à la lutte. Clément Poirée et son équipe transforment la scène en ring, pour une série de matchs hors catégorie, imaginés par cinq auteurs d’aujourd’hui. Rencontre au théâtre par un jour d’août ensoleillé, alors que se peaufinent les derniers préparatifs. » La Terrasse
« Chauffés à blanc par un duo de commentateurs, les spectateurs, assis dans les gradins bière ou cornet de pop-corn à la main, huent de toutes leurs forces. Un show de catch ? Pas exactement : c'est bien dans un théâtre que nous avons mis les pieds et dans le rôle des deux lutteurs, des comédiens, des vrais, d'ordinaire habitués aux rideaux rouges et aux salles muettes. » L'Équipe
« C'est drôle, détonant, expressément méchant, plein d'allant clownesque. Jamais tiède, plutôt sous-tendu par une sorte d'ironie battante vu que, catch oblige, tout est faux, la violence comme la bien-pensance. » Le Journal du Dimanche
« Certaines séquences se distinguent par leur puissance visuelle et verbale comme l’affrontement entre Prince Charming et Battery Pork, incarnation des pires travers des hommes puis le face-à-face glaçant qui oppose Misandra à Kapitaal. » La Croix
Les comediens sont bons, la mise en scène aussi. Les costumes et les decors sont impeccables. Seul bémol : le sujet, la finalité, le texte. Sous prétexte de purger les gens de leurs passions les auteurs se complaisent dans un verbiage crasseux, tantôt raciste, tantôt mysogine, mais toujours aussi violent que sentencieux- ce qui est d ailleurs bien contradictoire. Les auteurs dont le sujet echappe- s agit il d'un exutoire ou d'une oeuvre morale, d'une critique sociale ou d'une oeuvre ultra beauf et complaisante? - semblent en avoir pris leur parti. Le racisme est présenté sous les traits d un porc, certes, mais pr galvaniser la foule des spectateurs. Premier problème donc: l'humour recherché au coeur meme du racisme, avec la caution du public invité à applaudir. Deuxieme problème : la solution apporté à ce delit, qui prend tout simplement la forme d un lynchage collectif dudit cochon, sous les acclamations, encore, des présentateurs du catch, invitant le public à participer et les cris de joie des personnages bourreaux sur scène. Et tout est comme ça. Le sexysme et la mysogynie : incarnés par des personnages soit brutaux, soit sympatiques, mis en scène dans des scènes de viol hyper esthetisées - catharsis ou complaisance?- qui n aboutissent qu'a une surenchère de violence (on coupe les couilles du tortionnaire et on lui fait bouffer) avant de sombrer dans un discours à nouveau hyper machistes (apres la victoire du feminin sur le masculin et le festin de couilles, le violeur sort de son rôle pour protester contre l auteur: le mâle dominant ressurgit d outre tombe, coupant la parole à tout le monde, jetant contre un mur un de ces contradicteurs. Et pour dire quoi? Qu il en a marre de jouer les violeurs parce que lui est gentil. Voilà donc encore une fois manifestée toute la contradiction de ce spectacle qui sous couvert de dénonciations, des crimes, délits et aberrations sociales, en fait tout simplement son fond de commerce sans rien remettre en question. Nul d
Bravo à l'équipe, qui a tout soigné dans le moindre détail, depuis l'accueil, jusqu'à l'ambiance et au décor de la salle, en passant bien sûr par les costumes de catch. Le jeu des acteurs est superbe, mêlant engagement physique et diction athlétique, même si les textes sont, c'est la loi du genre, un peu inégaux, et fonctionnent parfois moins bien. Un grand vent de fraîcheur, avec la possibilité, rare pour le spectateur, de se défouler ! Le tout en dégustant son pop corn...
Très bon spectacle. Avec l'âge.... j'ai trouvé les gradins inconfortables !
Pour 3 Notes
Les comediens sont bons, la mise en scène aussi. Les costumes et les decors sont impeccables. Seul bémol : le sujet, la finalité, le texte. Sous prétexte de purger les gens de leurs passions les auteurs se complaisent dans un verbiage crasseux, tantôt raciste, tantôt mysogine, mais toujours aussi violent que sentencieux- ce qui est d ailleurs bien contradictoire. Les auteurs dont le sujet echappe- s agit il d'un exutoire ou d'une oeuvre morale, d'une critique sociale ou d'une oeuvre ultra beauf et complaisante? - semblent en avoir pris leur parti. Le racisme est présenté sous les traits d un porc, certes, mais pr galvaniser la foule des spectateurs. Premier problème donc: l'humour recherché au coeur meme du racisme, avec la caution du public invité à applaudir. Deuxieme problème : la solution apporté à ce delit, qui prend tout simplement la forme d un lynchage collectif dudit cochon, sous les acclamations, encore, des présentateurs du catch, invitant le public à participer et les cris de joie des personnages bourreaux sur scène. Et tout est comme ça. Le sexysme et la mysogynie : incarnés par des personnages soit brutaux, soit sympatiques, mis en scène dans des scènes de viol hyper esthetisées - catharsis ou complaisance?- qui n aboutissent qu'a une surenchère de violence (on coupe les couilles du tortionnaire et on lui fait bouffer) avant de sombrer dans un discours à nouveau hyper machistes (apres la victoire du feminin sur le masculin et le festin de couilles, le violeur sort de son rôle pour protester contre l auteur: le mâle dominant ressurgit d outre tombe, coupant la parole à tout le monde, jetant contre un mur un de ces contradicteurs. Et pour dire quoi? Qu il en a marre de jouer les violeurs parce que lui est gentil. Voilà donc encore une fois manifestée toute la contradiction de ce spectacle qui sous couvert de dénonciations, des crimes, délits et aberrations sociales, en fait tout simplement son fond de commerce sans rien remettre en question. Nul d
Bravo à l'équipe, qui a tout soigné dans le moindre détail, depuis l'accueil, jusqu'à l'ambiance et au décor de la salle, en passant bien sûr par les costumes de catch. Le jeu des acteurs est superbe, mêlant engagement physique et diction athlétique, même si les textes sont, c'est la loi du genre, un peu inégaux, et fonctionnent parfois moins bien. Un grand vent de fraîcheur, avec la possibilité, rare pour le spectateur, de se défouler ! Le tout en dégustant son pop corn...
Très bon spectacle. Avec l'âge.... j'ai trouvé les gradins inconfortables !
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.