Loin des formules et pensées toutes faites, Ce qu’il faut dire vient bousculer les mots et les récits forgés par une Europe conquérante, détisser le langage de la colonisation et du capitalisme, pour retrouver le fil de l’humain. A partir de 14 ans.
A partir de 14 ans.
D’après l’ouvrage éponyme de Léonora Miano , édité dans la collection « Les écrits pour la parole » de l’Arche.
Que signifie se déclarer « blanc » et désigner d’autres personnes comme étant « noires » ? Qui a décidé que « l’Afrique » se nommerait ainsi ? Catherine Vrignaud Cohen et Karine Pédurand vous convient à venir assister à la finalisation de leur toute nouvelle création. L’occasion pour elles de se confronter à un public, et pour vous, de découvrir un processus de création.
Ce qu’il faut dire est une prise de parole directe pour aller au fond des choses : la relation entre l’Occident et l’Afrique, la relation à sa couleur de peau, la relation à l’autre. Entre théâtre et concert, entre intime et politique, ce spectacle percutant est un chant, une célébration de la relation humaine pour sortir de la victimisation et réclamer haut et fort un droit à exister, dans le passé, dans le présent et dans l’avenir, loin de toute forme de domination.
« Comment fraterniser dans un pays où les héros des uns sont les bourreaux des autres ? »
« Tu as peur Pourquoi
De quoi
C’est toi qui nous as conduits là
Entraînés sur cette voie glissante Cette pente
C’est toi qui as dit
Noire
Moi Je n’étais que
Congo Bororo Igbo Herero
Je n’étais que
Ashanti Mossi Fulani Muluba Yoruba
Moi Je n’étais que
Traceuse d’adinkra
Tisseuse de shoowa
J’étais candace de Méroé
Adoratrice de Sekhmet
Prêtresse de la déesse Aset
En son nom puissant Je te salue d’ailleurs
Toi
Qui as dit
Noire »
On dit que toute vérité n'est pas bonne à dire et il faut reconnaître que ce texte, fort bien interprété par Karine Pedurand, par son militantisme acéré peut se révéler fort lourd. Oui, il ne faut pas se dissimuler derrière une amnésie confortable et et anesthésiante mais plus de modération n'aurait pas nuit à la pertinence du propos. De plus l'analyse n'a pas évoqué les abus, les souffrances et les discriminations subies par "les provinces asiatiques" car, hélas ! l'ostracisme n'a pas de frontières.
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On dit que toute vérité n'est pas bonne à dire et il faut reconnaître que ce texte, fort bien interprété par Karine Pedurand, par son militantisme acéré peut se révéler fort lourd. Oui, il ne faut pas se dissimuler derrière une amnésie confortable et et anesthésiante mais plus de modération n'aurait pas nuit à la pertinence du propos. De plus l'analyse n'a pas évoqué les abus, les souffrances et les discriminations subies par "les provinces asiatiques" car, hélas ! l'ostracisme n'a pas de frontières.
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris