En langue espagnole.
Fernando Urdiales adapte pour le théâtre le pays mythique inventé par Luis Mateo Díez, dans la trilogie composée des romans La ruina del cielo, El espíritu del páramo et El oscurecer. Celama, c’est une terre de rêves et de cendres ; une plaine où le vent amène et emporte tout ; un endroit impossible à imaginer, même à travers la fenêtre d’un train.
Par la description de cette terre pierreuse, aride, âpre, Celama dresse le portrait de héros anonymes qui doivent lutter contre le destin que leur imposent la terre et le travail, et compose un chant à la gloire d’un monde et d’une culture rurale agonisants, que la mémoire transforme en rituel sacré.
Avec cette production, Teatro Corsario nous entraîne à nouveau dans un monde à part et onirique, comme cela a déjà été le cas avec Coplas por la Muerte et La barraca de Colón, présentées lors d’éditions précédentes du Festival Don Quijote.
Par le Teatro Corsario (Espagne). Adaptation théâtrale : Fernando Urdiales, Luis Mateo Díez.
5, passage Louis-Philippe 75011 Paris