Quand une histoire d’amour se fait combat écologique... Une belle réflexion sur l’avenir de la planète, où l’on retrouve toute la poésie de Timothée de Fombelle, l’un des meilleurs auteurs de la littérature jeunesse... A partir de 10 ans.
À partir de 10 ans.
Représentation en audiodescription
Dans le futur : une mégapole de tours de verres, une atmosphère polluée et un adolescent solitaire. Tout cet univers bascule le jour doù la belle Céleste arrive à l’école. Un coup de foudre, une disparition, une course-poursuite pour sauver celle qui a fait chavirer son cœur mais aussi pour sauver la terre.
Par cette histoire d’un adolescent amoureux de Céleste (qui se révèle être la planète malade), ce conte écologique raconte un monde mis à mal par la pollution, la surconsommation, les mégalopoles, une société où les individus sont isolés, reliés par des écrans et écrasés par la solitude. Ce monde en perdition sera-t-il sauvé grâce à l’amour...?
« Le metteur en scène Didier Ruiz joue la carte d'une esthétique forte pour une aventure haletante et pleine de suspense, au milieu d'une ville futuriste et déshumanisée. » Télérama sortir TTT
« C’est simple, c’est juste, c’est prenant. » Paris Mômes
« Aventure écologique, amoureuse et anticipatrice, Céleste, ma planète porte au plateau le roman de jeunesse de Timothée de Fombelle. Un excellent spectacle familial mis en scène par Didier Ruiz. » La Terrasse
J’ai eu un coup de cœur pour l’œuvre de Timothée de Fombelle. La fille de la directrice de production de la compagnie m’a conseillé de lire Céleste. Et le reste a suivi. J’ai tout lu en quelques jours. Une boulimie. Un appétit d’ogre pour dévorer toute son œuvre.
Je cherchais à ce moment un polar pour faire suite au Polar Grenadine, créé en octobre 2019, une adaptation d’Un tueur à ma porte d’Irina Drozd. Premier spectacle jeune public auquel je m’attaquais, j’avais eu tellement de plaisir et de bonheur que j’ai voulu reproduire l’expérience. En cherchant un polar, je suis tombé sur Céleste, ma planète. Pas vraiment un polar, mais la course-poursuite est là, avec du suspense et une fin qui finit bien !
Céleste, ma planète est une dystopie qui parle d’un monde mis à mal par la pollution et la surconsommation, du développement hyperbolique de la ville, d’une société où plus que jamais les individus sont isolés, reliés par des écrans et écrasés par la solitude. Ce monde malade peut encore être sauvé. Il le sera, par l’amour du jeune homme pour Céleste.
Au plateau, un dispositif mécanique actionné par des guindes et par les comédiens, permet à une grande voile de se plier, d’avancer suivant les vents du récit. Comme une invitation au voyage, c’est aussi la page du livre où l’on raconte l’histoire de Céleste. Le décor me renvoie au principe du livre animé de l’enfance qui mélange l’image, le mouvement et le récit.
Sur ce tulle, sont projetées les images fixes ou animées qui nous donnent à voir le décor des scènes, les intérieurs mais aussi la ville vue à travers le hublot de l’hélicoptère ou la vitre du wagon. Parfois illustratives, parfois pas, les projections soutiennent le récit mais aussi le déplacent et laissent un espace au spectateur pour rêver.
C’est Lucien Aschehoug, jeune motion designer, rencontré lors de la préparation de Trans (mes enllà), qui a en charge la partie graphique. Je lui ai raconté mon goût de l’univers de François Schuiten et ma dévotion au film Brazil de Terry Gilliam qui m’avait beaucoup impressionné à sa sortie en 1985. Le résultat est en accord avec mes projections. Une ligne graphique en couleur qui mélange la bande dessinée et l’illustration de livre d’aventure.
J’ai proposé très vite à Adrien Cordier, le créateur son qui m’accompagne depuis vingt ans, de composer la musique du spectacle. Peu de bruits réalistes mais des évocations musicales qui permettent à l’imaginaire de fonctionner. Pour la première fois dans un de mes spectacles, j’ai intégré le chant. Adrien a écrit trois très belles chansons, une pour chaque comédien. Ces chansons s’intègrent parfaitement à l’univers de l’auteur, du dessinateur et sont pour moi, une déclinaison naturelle du jeu des acteurs.
Hugues de la Salle joue le jeune homme, Delphine Lacheteau, rencontrée au Studio Théâtre d’Asnières, joue Céleste. C’est ma première collaboration avec ces deux jeunes recrues. Mathieu Dion qui joue tous les autres personnages est un compagnon de longue date.
Didier Ruiz
15 rue Traversière 75012 Paris