« Cette présence juste derrière moi est né d’un désir. J’avais ce projet d’écriture assez différent des autres dans le sens où il (…) fonctionnerait sur le mode de séances d’écriture automatique, imprévisibles, poussées par une nécessité d’expulser. Parallèlement à ce projet d’écrire sous le coup de l’impulsion, il y avait un très fort désir de travailler avec des percussions, sur la transe.
Pour cela, l’écriture de Cette présence juste derrière moi s’est prolongée au plateau en dialogue avec la comédienne Jana Klein, via l’improvisation notamment, alors même qu’un autre dialogue s’ouvrait entre cette dernière et le percussionniste Yannick Monnot. Entré en jeu pendant la phase d’exploration, il est venu improviser avec le moyen d’expression qui lui est propre.
De fait, je ne dis pas que je veux mettre le spectateur en transe, mais si quelque chose de l’ordre de la transe se crée entre la comédienne et le percussionniste, alors cette énergie pourra se communiquer au public. »
Noémie Fargier
13, rue Pierre Sémard 94400 Vitry-sur-Seine