Un homme nommé K., est accusé du meurtre de sa femme et de son fils. Il jure par tous les grands dieux que tout ceci n’était qu’un accident, une suite malencontreuse de circonstances. L’équipe de la Police Judiciaire va alors procéder à la reconstitution du drame.
La pièce s’ouvre sur un appartement en désordre reconstitué par des bandes blanches signifiant les murs et une porte. Il semble y avoir eu lutte. Soudain, un talkie-walkie grésille, un homme entre, puis, après quelques mots échangés, le plateau se met en branle. L’appartement est rangé en quelques instants par une équipe de nettoyage de la Police Judiciaire. L’expérience peut commencer.
De là, se déploie la reconstitution d’un « accident » qui aurait couté la vie de la femme et de l’enfant d’un dénommé K. Tout est mis en œuvre pour reconstituer ce qui s’est passé le jour du drame. Seulement, la version de K. est tellement délirante, que l’équipe entière se retrouve à devoir faire des pieds et des mains pour tester sa version. Les avocats se tendent, la greffière soupire, Francis tempère, la juge perd patience, et Christophe construit dans son coin un dôme du XVIème siècle en Kaplas censé avoir été présent le jour du drame. On recommence les séquences, jusqu’à ce que celles-ci soient parfaites. Car aujourd’hui, tout doit être « au poil de cul. »
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