Cinq humains meurent. Collisions, c’est le moment où ils voient défiler leur vie devant leurs yeux. Cette fameuse minute avant le dernier souffle, distendue, entremêlée, offerte sans pudeur, au cours de laquelle les souvenirs vécus se percutent. Des bruits, des odeurs, des images, des sensations déboulent.
Un pot-pourri de fragments de vie, un feu d’artifice d’émotions entrechoquées. Des miettes de vécu, des morceaux de vie se tournent autour pour converger vers notre fin inéluctable : la mort.
Est-ce une ode à la vie ou un triste constat de notre destinée ? Juste une invitation à l’expérience commune, au partage de bribes d’éphémère…
Evoquer la mort ne sert finalement qu’un dessein : disséquer la vie pour mettre en relief l’insoutenable légèreté de l’être dont parlait Kundera. Quelle qualité – de la gravité ou de la légèreté – correspond le mieux à la condition humaine ?
Nous sommes persuadés que la vie est un grand paradoxe, une gravité légère et une frivolité lourde.
Pour cette première création collective, la compagnie Du Pain sur les planches , composée de 5 auteurs/acteurs/metteurs en scène a jeté de la matière sur papier, laquelle a pris sur scène la forme d’expérimentations sensorielles pour entrer en collision avec un public qui ne sortira pas indemne.
2, passage du Bureau 75011 Paris