Confidences trop intimes

• Une belle histoire d'amour

Parce qu'elle s'est trompée de porte, Anna s'est retrouvée à confier ses déboires conjugaux à un conseiller fiscal, William Faber. Touché par sa détresse, troublé aussi, l'homme n'a pas eu le courage de lui dire qu'il n'était pas psy.

De rendez-vous en rendez-vous, de confessions en confessions, un étrange rituel s'instaure entre eux. William est à chaque fois ému par la jeune femme, et fasciné d'entendre ce qu'aucune femme ne livre jamais. Qui est donc Anna ? Est-elle seulement dupe du jeu qui se joue ?

Chaque jour plus impliqués dans cette étrange relation, Anna et William commencent à remettre en cause leur vie, leurs proches. Grâce à l'autre, ils posent enfin un regard neuf sur la vie, sans vraiment savoir où cela les conduira…

Patrice Leconte adapte pour la scène son film, sur un scénario de Jérôme Tonnerre.

• La presse

"Chacun sait que le théâtre en dit plus long que tout sur tout !... En tout cas, la chimie a parfaitement opéré, et cette expérience très rare d’une collaboration sur un même thème à la fois à l’écran et à la scène entre un même metteur en scène et un même auteur est une vraie réussite. Une comédie de charme et de sentiment donc, à quoi vient s’ajouter une légère satire de la psychanalyse, dont la leçon est qu’il n’y a pas de meilleur psy que l’amour. Deux comédiens délicieux sont là pour dénouer les fils d’une très amusante méprise. Lui, c’est Jacques Gamblin, excellent dans le rôle d’un homme désarmé, enfantin, enfermé dans ses touchantes inhibitions. Elle, c’est Mélanie Doutey, très belle, trop belle pour être vraiment paumée, exquise mais pas tout à fait assez mystérieuse. Une adorable soirée." Philippe Tesson, Figaro Magazine, 3 février 2007

"C’est magnifiquement orchestré par un Patrice Leconte au trait sûr, qui assure une sorte de montage « cut », comme on dit au cinéma : sec, sans effet, mais d’une force éloquente. Quatuor idéal d’acteurs : Marilyne Canto, fine mouche qui a du mal à renoncer, Alain Rimoux, très cocasse « psy », méchamment dessiné par Jérôme Tonnerre, Mélanie Doutey, envoûtante et inquiétante, qui joue avec une grande subtilité, de très fines touches face à l’immense Jacques Gamblin, dont le charme irrésistible irradie et dont le très grand art, en mille et une nuances, intonations, regards, silences, manières d’être, impose un personnage d’une pureté inoubliable . Une merveilleuse soirée de théâtre." Armelle Héliot, Le Figaro, 2 février 2007