Interdit en 1941 par le Vatican, ce roman écrit en 1938 par Elio Vittorini est ici mis en scène par Jean-Louis Benoît. Un jour Silvestro reçoit une lettre de son père, un ancien cheminot, qui lui apprend qu'il a quitté sa mère pour vivre avec une autre femme. Dans la grisaille des jours s'insinue alors la petite musique de fifre des souvenirs d'enfance et, un soir, sans l'avoir prémédité, Silvestro se retrouve dans le train. Ainsi que son père lui a demandé, il va, pour sa fête, embrasser sa mère dans les montagnes de Sicile. Dans ce lieu magique des songes deux personnages se cherchent, se caressent, s'étonnent. La mise en scène ne se contente pas de retranscrire un chef d'uvre de la littérature sur un plateau, elle lui rend son souffle, sa vie profonde une réussite éblouissante
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