« La plupart des histoires d’amour arrivent à des gens qui se sont montrés leur derrière alors qu’ils n’en avaient pas le droit. »
Partant de cet axiome, le spectacle met en scène un homme et une femme, -quelquefois ils sont trois- qui n’ont qu’une envie, celle de s’aimer. Que l’on soit fils de bourgeois, fille d’ouvrier, femme du monde, maquereau, jeune puceau affamé ou bien chanteur des rues, vieux, jeunes, sans âge, le seul sentiment qui nous rapproche, c’est l’amour.
Ces petites historiettes où l’on s’efforce de peindre gaiement les choses de la vie, les joies et les peines de l’amour reflètent parfaitement la philosophie de Courteline qui pense, avec Alphonse Daudet, que la mort des êtres aimés est la seule chose de la vie qui vaille la peine qu’on en pleure.
Alors rions, rions ensemble des cocus, des dames de petite vertu, des puceaux excités, des maris volages et des concierges du dimanche. Soyons philosophes, sourions de la vie et rappelons nous des dernières volontés de Courteline qui confiait à ses proches avant de disparaître : « Moi, je veux être enterré avec une brosse à habits pour quand je tomberai en poussière ».
Michel Dury
Un vrai plaisir qui rend joyeux ! Des acteurs qui font vivre des personnages extrêmes dans leurs travers (et ils en ont !) et leurs faiblesses (y compris pour la chair) dans la conception de Courteline, et des textes jamais mis en scène. Du vrai théâtre. Merci.
Un vrai plaisir qui rend joyeux ! Des acteurs qui font vivre des personnages extrêmes dans leurs travers (et ils en ont !) et leurs faiblesses (y compris pour la chair) dans la conception de Courteline, et des textes jamais mis en scène. Du vrai théâtre. Merci.
13, rue des Boulets 75011 Paris