Que Boris tue son père, c’était presque inéluctable. Mais que Camille, sa sœur adorée, frôle la mort cette même nuit, cela restera difficilement compréhensible.
La justice a frappé, quinze ans ont passé, mais les hommes, eux, s’interrogent, se révoltent, se heurtent, encore et encore, sur ces quelques minutes qui ont tout changé. Et que faire du reste, les crimes invisibles, les silences et promesses rompues qui pèsent parfois terriblement lourd ?
Distribution en alternance.
« Observateur percutant de notre époque, Yann Reuzeau continue de tracer un sillon singulier en questionnant l’intime et la justice. Et confirme l’étendue de son talent avec ce projet politico-social d’une admirable actualité. Il déploie un inframonde tavelé de non-dits, de mensonges et d’interrogations obsédantes. Mais filent aussi entre ses personnages égarés, des liens tenaces parce que tissés dans la douleur. Ce drame, est agencé avec un art consommé du suspense. (...) Dopée par un montage efficace entre passé et présent et une scénographie ingénieuse, la mise en scène nous tenaille dans un ring sobre et mouvant. (...) Du théâtre vibrant et secouant. » A nous Paris
« Une réflexion pertinente sur la légitime défense, le pardon, la justice, la vengeance… Rythmée, interprétée avec talent et écrite avec finesse, cette œuvre puissante résonne dans la tête du spectateur après la représentation. » version Femina
« Remarquable. Un auteur, un vrai, un intelligent qui a des choses à dire et qui sait les dire avec le théâtre, un homme de scène qui a compris ce qu’est le non-dit, qui a tout saisi du mystère de l’écriture dramatique, qui prend son achèvement dans le corps du comédien. Tout ceci est, vraiment, passionnant, et on est en écoute tendue pendant tout le spectacle. Sans compter que c’est très bien joué. Sophie Vonlanthen, toujours impeccable, Blanche Veisberg, Frédéric Andrau, et peut-être surtout Morgan Perez, très impressionnant. Magnifique de tension scénique, d’intelligence psychologique, et d’humanité. » Jean-Luc Jeener, Figaroscope
« Un dialoguiste vif et percutant, dont le théâtre emprunte aux séries télé leur rythme et leur sens du suspens. » Joëlle Gayot, Télérama
« Le texte de Yann Reuzeau est d’une très belle nervure. C’est de la souffrance à l’état pur, et non pas à l’état brut. Le raffinement de cette prose pourtant rugueuse est tout à fait musical. L’auteur a su diriger un quatuor d’acteurs à la personnalité originale et au jeu intériorisé (...) L’utilisation d’une belle scénographie de Goury, faite de quelques éléments morcelés qui sont déplacés et changés de scène en scène, ajoute à la fascination d’un spectacle brûlant, d’une écriture vraiment contemporaine. » Gilles Costaz, webtheatre
« Yann Reuzeau aborde cette histoire à la façon dont les souvenirs nous apparaissent le plus souvent, sans chronologie. Ce sont des vagues de fond qui surgissent, violentes et subites interpellant ici le spectateur qui peu à peu reconstruit le puzzle. Certains faits divers particulièrement dramatiques déclenchent des réactions voire des polémiques qui nécessiteraient un peu plus de circonspection or cette pièce a précisément le mérite d’approfondir la question. A voir, toutes affaires cessantes. » Theatrauteurs
« Dans une langue hyperréaliste et heurtée, Yann Reuzeau se focalise sur les scènes à deux et donne la parole à chacun de ses personnages. Tous sont complexes et à fleur de peau, de sorte que le spectateur oscille sans cesse entre empathie et rejet, remettant en cause ses certitudes. Cela induit une tension permanente accentuée par le plateau au décor circulaire qui évoque une arène. Il faut saluer les quatre comédiens qui jouent cette partition difficile avec une grande justesse, notamment Frédéric Andrau qui compose un Xavier à la psychologie subtile. » La Terrasse
« Parce qu’il est depuis Oedipe le roi des sujets le parricide est peu abordé par les écrivains. Yann Reuzeau a cette hardiesse et signe une pièce directe et forte, merveilleusement interprétée, une pièce qui ne nous laisse pas de réfléchir. La pièce a l’intelligence de la psyché humaine, car elle donne à voir comment l’expérience traumatique nous refuse le souvenir, alors qu’elle nous oblige dans le même temps aux ruminations mentales. Yann Reuzeau par l’astuce géniale de la victime supplémentaire montre comment un sentiment de culpabilité irradie et contamine chacun des personnages tout en offrant à chacun d’eux une sortie de secours. » Toute la culture
« Un thriller psychologique dynamique, prenant, passionnant. On est captivé par les destins de ces quatre personnages et leur rapport à la justice ou à l’injustice. Un nouveau succès pour le jeune dramaturge. » Théâtre Côté coeur
« Un tableau superbe véritable, prouesse des artistes. » Point de vue
« Un spectacle brûlant, à couper le souffle. Reuzeau parvient avec délicatesse, à nous faire ressentir la terreur des violences intrafamiliales et la réalité du stress post traumatique… » La critiquerie
« Le quatuor d’acteurs est excellent. Un thriller qui pose intelligemment de véritables questions brûlantes d’actualité, qui résonnent en nous dans un long écho. Une pièce à ne pas manquer, un texte à mettre entre toutes les mains. » Baz’Art
« Sorte de thriller psychologique qui répond à des questions majeures de nos esprits : « comment s’en sortir ? » et surtout « comment apparaît au plus profond de nous le sentiment de justice ou d’injustice ? ». A nous de juger l’impardonnable faute en notre âme et conscience. » Culture matin LCP
J'y suis allée parce qu'un ami qui avait déja vu la pièce voulait voir la dernière;je n'ai pas été déçue un très bon texte avec des dialogues justes,d'excellents acteurs,une mise en scène efficace et un sens du rhytme qui rend le spectacle palpitant.
Une pièce magnifique à voir absolument tant pour la puissance de l'écriture que pour la justesse des quatre acteurs.
Pour 2 Notes
J'y suis allée parce qu'un ami qui avait déja vu la pièce voulait voir la dernière;je n'ai pas été déçue un très bon texte avec des dialogues justes,d'excellents acteurs,une mise en scène efficace et un sens du rhytme qui rend le spectacle palpitant.
Une pièce magnifique à voir absolument tant pour la puissance de l'écriture que pour la justesse des quatre acteurs.
7 rue Véron 75018 Paris