Été 1936, cinq femmes, cinq sœurs âgées de 26 à 40 ans, vivant toutes sous le même toit, à la campagne, au cœur de l'Irlande ; trois hommes absents, lointains, égarés... Danser à Lughnasa est l'œuvre la plus populaire de Brian Friel, celui qu'on appelle parfois le Tchekhov de l'Irlande.
Chez les sœurs Mundy, dans la campagne du cœur de l’Irlande, le narrateur, Michael, se souvient. Entre rires et larmes, il évoque ses souvenirs d’enfance aux côtés de sa mère et de ses tantes. Ces femmes solitaires et indépendantes se battent avec courage pour subsister et s’évadent grâce aux airs qu’elles écoutent sur leur TSF détraquée.
La pièce repose sur la force, la chaleur des personnages et sur la réincarnation d’un monde perdu, sur les liens qui résistent entre une société rurale et son essence primitive.
Les acteurs au top : bonne diction, audible même aux malentendants, les personnages succulents.
Elle était modeste la vie dans ces petits villages d'Irlande dans les années 1930. Petites gens au grand coeur, sauvés par leur fantaisie, voir leur douce folie innée, qui leur permettait de rire dans, et malgré leur misère. Et puis il y avait leur imagination foisonnante leur faisant rêver leurs existences. Cette présentation typique, un peu romancée de la vie de ces 5 femmes, du père inexistant, avec le fils comme narrateur, fait revivre la verte Erin.
Les acteurs nous entrainent à leur suite dans un tourbillon d'émotions. Ils sont enthousiastes et extrêmement précis dans leur jeu, chaque tableau regorge de détails, chaque intonation vibre. On s'attache à ces femmes qui dansent l'amour, la violence, la joie, les ombres, et qui en dansant font éclater les limites trop étroites de leurs vies. On s'attache aussi aux hommes qui les entourent et les étouffent, le mystérieux père Jack, l'inconstant Jerry, et aussi l'enfant qui regarde et raconte. Une ode à la sororité et à la puissance de la vie dans une Irlande poétique et sombre. Courez-y !
Pour 3 Notes
Les acteurs au top : bonne diction, audible même aux malentendants, les personnages succulents.
Elle était modeste la vie dans ces petits villages d'Irlande dans les années 1930. Petites gens au grand coeur, sauvés par leur fantaisie, voir leur douce folie innée, qui leur permettait de rire dans, et malgré leur misère. Et puis il y avait leur imagination foisonnante leur faisant rêver leurs existences. Cette présentation typique, un peu romancée de la vie de ces 5 femmes, du père inexistant, avec le fils comme narrateur, fait revivre la verte Erin.
Les acteurs nous entrainent à leur suite dans un tourbillon d'émotions. Ils sont enthousiastes et extrêmement précis dans leur jeu, chaque tableau regorge de détails, chaque intonation vibre. On s'attache à ces femmes qui dansent l'amour, la violence, la joie, les ombres, et qui en dansant font éclater les limites trop étroites de leurs vies. On s'attache aussi aux hommes qui les entourent et les étouffent, le mystérieux père Jack, l'inconstant Jerry, et aussi l'enfant qui regarde et raconte. Une ode à la sororité et à la puissance de la vie dans une Irlande poétique et sombre. Courez-y !
8, rue de Nesle 75006 Paris