Après les succès de Chute d’une nation et Les témoins, Yann Reuzeau choisit le thème de l'adolescence pour son nouveau spectacle. Il évoque ce moment critique où il faut décider de qui on veut devenir, de ce qu’on veut, peut ou doit faire. Le portrait de cinq personnages pendant cette étape clé de la vie se dessine sous nos yeux. Passionnant. Déconseillé aux moins de 14 ans. Contient quelques effets stroboscopiques.
Déconseillé aux moins de 14 ans.
Contient quelques effets stroboscopiques.
Cinq adolescents à la fin de leur histoire.
La fin de leur adolescence, de leur amitié, de leur monde. Bientôt, le reste de leur vie. Il faut décider de ce que l’on veut devenir. L’avenir. Une chance ou une menace.
Léa veut sauver la terre entière, y compris ceux qui voudraient qu’on les laisse en paix. Parvaneh vit sous la menace (ou le soulagement ?) d’un retour dans le pays de son enfance. Eliott souhaite que leur groupe n’explose pas, et peut-être même ressentir quelque chose de personnel, un jour. Jonathan juge le monde avec distance et froideur, et veut y vivre selon ses règles.
Et il y a aussi Cécile. Qui regarde, observe, et prie pour que personne ne lui parle. Jamais.
« Portrait d’un groupe instable à l’heure de choix déterminants, le texte fait surgir les doutes et les désirs de ces adultes en devenir. Autant dire que la mission est complexe, tant cet âge de la vie est un maelström épineux de questions sans réponse. Ce spectacle éruptif en est la preuve vivante. Façon de dire aussi que, mine de rien, il colle à son sujet et ne trahit pas ses héros. » Télérama
« Cinq adolescents en quête d’identité et d’ambition pour leur avenir à la sortie du lycée : c’est la belle et touchante histoire que nous propose Yann Reuzeau dans cette pièce au sujet intemporel du passage douloureux et parfois dangereux quand un jeune doit sortir de sa chrysalide. Tous vont se déchirer, essayer de s’aimer et tenter de construire un monde dont ils voudraient ne pas avoir trop honte ! Touchant, émouvant, très violent parfois, ce spectacle est à l’image de la jeunesse contemporaine aux désirs contradictoires, aux pulsions mal contrôlées mais à l’ardeur attachante. » Yvelines Radio
« Yann Reuzeau se penche sur l’intime, sur cette adolescence âge de tous les possibles, où l’on se demande dans quelle direction aller, si ce qui a fait la vie d’avant va se transformer complètement et où on s’interroge sur ses amis en se demandant si on continuera à les voir. Yann Reuzeau s’installe dans cet entre-deux. Il ne révèle pas des parcours de vie mais seulement des instants, il dessine la silhouette de ces adolescents devenus des jeunes gens, qui se retrouvent, ou pas, sans qu’on sache très bien ce que fut leur vie dans cet entre-deux. Entre ambitions déçues et désenchantement il semble à la toute fin rester une petite place pour un projet qu’ils avaient évoqué autrefois. » SNES
« Yann Reuzeau nous interpelle de bien belle façon. Avec le regard de « dramaturge-sociologue » qu’on lui connaît, l’auteur-metteur en scène ausculte ce délicat moment de l’existence. Il a su mettre en images et en espace ses propres mots, avec de très beaux moments, comme cette scène d’amour à la fois pudique et sensuelle, à l’image des deux protagonistes, ou encore cette scène de rêve dans laquelle les fantasmes de Cécile sont dévoilés. Je vous recommande vivement ce spectacle maîtrisé de bout en bout et qui ne peut laisser personne indifférent. Un spectacle où le fond le dispute à la forme en terme de réussite. » De la cour au jardin
« Les personnages évoluent de façon crédible, tantôt lentement, tantôt par à coups. Leur interprétation est convaincante et l’on reconnaît en eux tel ou telle que nous avons pu croiser. » Holybuzz
L’adolescence n’est pas un sujet, c’est une immensité. Ce n’est pas un passage, un âge de transition, mais presque une vie entière que l’on vit à cet âge‐là. Mille transitions, mille questions, qu’il n’est probablement pas possible de synthétiser dans une pièce. Alors il faut resserrer, chercher un angle, quelque chose de précis, un détail à explorer.
Ça sera la fin de l’adolescence. Le moment où l’on sent qu’on en vit les derniers instants, ou l’on se demande même un peu si ce n’est pas fini. Déjà. Les derniers mois, les dernières heures du lycée, qui coïncident, ici, avec la fin d’une histoire, la fin de l’amitié d’un groupe qui s’étiole, qui s’éloigne. Parce qu’ils ont grandi, déjà, qu’ils ne sont plus les mêmes que lorsqu’ils se sont rencontrés. Ils étaient des enfants. Ils sont presque des hommes, des femmes. Ont une sexualité. Ou pas. Des rêves. Ou pas. Une ambition. Ou pas. Ils s’aiment encore, un peu, ou commencent peut-être à se détester, se jalouser.
Ils ont eu une vie, ensemble, ont vécu une aventure incroyable, ont traversé l’âge des possibles, de toutes les transformations. Il leur restera le souvenir de cette aventure commune, et peut‐être un peu plus. C’est un âge de pulsion, encore, où les raisonnements sont balbutiants, à l’état d'ébauche. Mais ils sont là, ils prennent forme, petit à petit ou alors se transforment radicalement en quelques secondes. Tout ça pour tenter de découvrir qui l’on est, ce que l’on veut devenir. Et ça, c’est presque l’œuvre d’une vie, et ça demande définitivement une ambition immense.
Léa
Pour elle, à 17 ans, on doit bouffer le monde, vouloir sauver sa terre et sa banlieue, rêver en grand, en très grand. Avoir de l’ambition. L’amitié qu’elle porte aux autres peut-elle survivre à sa manière très dure de les juger, de plus en plus ?
« Je comprends pas qu’on puisse avoir 16 ans et qu’on ait pas envie de changer le monde. Je suis désolée, mais je trouve ça malsain, presque. »
Parvaneh
Une enfance en Iran, une adolescence en France, et un tiraillement permanent. Sa foi, ses convictions, son mode de vie se marient difficilement avec ceux de ses amis… qu’elle a pourtant choisis. Quand ses parents suggèrent un retour « là-bas », l’idée la séduit autant qu’elle la terrifie. Évidemment, dans ce contexte, penser au reste, à l’amitié, aux études, à un métier, c’est compliqué…
« Mais moi, je sais que mes parents souffrent. Et c’est dur parce qu’en plus… En plus, ils souffrent et moi, je suis tellement heureuse ! »
Eliott
Tout va bien. La vie est belle, calme et paisible. Bien sûr, son groupe d’amis se fissure, des lignes de front apparaissent ici et là, mais justement, il est plutôt fort pour colmater les brèches… alors tout va bien. Et pourtant, un goût amer dans la bouche, quelque chose qui ne passe pas, qui manque, qu’il ne comprend pas…
« A un moment, Jonathan a dit, c’est débile mais il a dit… ‘ceux qui disent qu’ils écoutent de tout, qu’ils aiment tout, ben en fait, ils aiment rien’… J’ai trouvé ça débile, tu vois, mais après, j’me suis rendu compte que c’est le genre de phrase que je dis souvent… J’écoute « un peu de tout ». Je mange « un peu de tout ». J’aime bien « un peu tous les types de filles ». Et ça me prend la tête. Genre, vraiment. »
Jonathan
Il est misanthrope, oui, peut-être. Ou alors, peut-être qu’il traverse juste une petite crise d’adolescence. C’est possible. Il accepte ses diagnostics-là, d’ailleurs, s’il faut absolument expliquer sa frustration, sa colère, son mépris des autres, du monde. Mais peut-être aussi, qu’il a choisi. Une autre voie. Une autre vie. Un vrai choix.
« Parce que t’as fini par représenter tout ce que je déteste. Les choses qu’on est censé faire et qui nous rendent dingues… Pas seulement sur le travail, les études… mais… sur les gens. Ta manière d’aider les gens. Ça me donne envie de vomir. Tu les aides parce que c’est comme ça qu’on censé être. Parce qu’il faut être solidaire, parce qu’il faut être «bien»… mais c’est un rôle, un mensonge, j’y crois pas. »
Cécile
Ne rien faire, ne rien dire. Surtout ne pas se faire remarquer. Et se laisser glisser dans des rêves merveilleux, où sa soif de sexualité s’épanche, où elle peut tuer, à l’occasion, où tout se déroule selon ses souhaits, toujours… Jusqu’au jour où quelqu’un brise son système. Où quelqu’un lui parle. Et plus rien ne fonctionne. D’autres choses lui polluent alors l’esprit, et s’insinuent, même, jusque dans ses rêves…
« J’y arrive plus, là ! Parce que t’es venue, t’as tout changé et… et moi, je voulais pas ça, moi ! Je voulais juste être bien. Et j’étais bien, avant que tu ne viennes me parler. Maintenant, je suis pas bien. C’est à cause de toi ! Il faut que tu m’aides. »
Une pièce à voir autant pour le sujet traité que pour ses acteurs. Qui que vous soyez vous ne serez pas laissé indifférent tellement les acteurs rendent l'aventure touchante. J'y suis allé une deuxième fois et c'était autant un plaisir que pour la première. Je recommande fortement.
Quelle belle équipe et quel travail de pro. Bravos à ces 5 jeunes comédiens, époustouflants de vérité, qui nous emportent dans le tourbillon de leur jeunesse en endossant chacun leur rôle à la perfection sur le thème du Mal être et du Questionnement des Jeunes . Avec une mention toute particulière pour le choix de musiques si émouvantes comme celles de Jeff Buckley ou de Patrick Watson . Courrez voir " De l'Ambition " car tout y est et surtout emmenez vos Jeunes, ils vont véritablement se régaler !
Le thème de la pièce nous avait accroché mais nous étions déçus par la pièce, Bravo aux jeunes acteurs qui jouent bien, malheureusement nous avons trouvé les dialogues pauvres, avec beaucoup de clichés. dommage...
L’écriture est tellement juste et les jeunes comédiens le sont aussi. Un coup de cœur.
Pour 4 Notes
Une pièce à voir autant pour le sujet traité que pour ses acteurs. Qui que vous soyez vous ne serez pas laissé indifférent tellement les acteurs rendent l'aventure touchante. J'y suis allé une deuxième fois et c'était autant un plaisir que pour la première. Je recommande fortement.
Quelle belle équipe et quel travail de pro. Bravos à ces 5 jeunes comédiens, époustouflants de vérité, qui nous emportent dans le tourbillon de leur jeunesse en endossant chacun leur rôle à la perfection sur le thème du Mal être et du Questionnement des Jeunes . Avec une mention toute particulière pour le choix de musiques si émouvantes comme celles de Jeff Buckley ou de Patrick Watson . Courrez voir " De l'Ambition " car tout y est et surtout emmenez vos Jeunes, ils vont véritablement se régaler !
Le thème de la pièce nous avait accroché mais nous étions déçus par la pièce, Bravo aux jeunes acteurs qui jouent bien, malheureusement nous avons trouvé les dialogues pauvres, avec beaucoup de clichés. dommage...
L’écriture est tellement juste et les jeunes comédiens le sont aussi. Un coup de cœur.
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.