J’ai écrit ce texte, deux ans après la perte de ma mère. J’avais pendant les mois qui ont suivi sa mort, tenu un journal où je notais mes impressions. En relisant ces pages, plus tard, j’ai eu envie d’en faire la matière d’une pièce de théâtre où le processus de deuil serait abordé en tant que tel. Ce moment dans l’existence où nous nous sentons en décalage avec la vie des autres, la vie quotidienne rythmée de mille et un détails.
En parallèle, je découvrais les ouvrages des photographes Raymond Depardon et Robert Capa. Ils évoquaient tous les deux « le miracle » d’un cliché, la magie d’une image révélée après coup, au tirage. C’était ça le déclic. Ils s’accordaient bien sûr, chacun de leur côté, sur le travail que nécessite au préalable l’avènement du miracle ! Alors j’ai eu envie de mêler les histoires, celui du deuil d’un jeune homme, du processus de guérison et de la maturation d’une oeuvre.
La pièce serait un enchevêtrement de photographies, celles que prend le personnage principal, de dialogues et de sons.
Le travail de mise en scène s’est articulé autour de l’intégration de l’image projetée sur la scène, sur des éléments du décor, sur les comédiens eux-mêmes. Nadège Abadie, jeune photographe talentueuse, diplômée de l’école Louis Lumière et Lauréate des prix Fondation de France et Le Monde-Médiapart, s’est chargée de la réalisation des clichés.
Puis s’est greffé le travail du son, à travers les voix, qu’Hadrien entend et la musique de Laura Cahen (prix découverte des Francofolies de la Rochelle). Six personnages tissent cette comédie dramatique où le rire s’enchevêtre à l’émotion.
Claire-Sophie Beau
Scène 3
Hadrien. Voix de Tata Rachel.
On voit Hadrien dans son lit, déchirer des barres de chocolat avec les dents. Le téléphone sonne.
HADRIEN (péniblement) : Allo ? (Puis essayant de prendre une voix énergique) Oui. Oui je comprends Tata. Ne pleurs pas comme ça. C’était mieux pour elle tu sais. Elle était si malade. Oui, je t’assure. Moi aussi elle me manque mais je sais que c’est mieux ainsi. Si, tu vas vivre sans elle ! Tu ne pouvais pas faire autrement. Bien sûr. Mais si. Mais si. Tu sais ce que c’est. Comment tu as fait avec tes propres parents ? Non arrête de pleurer, s’il te plaît. Ils sont tous là haut ensemble, et ils s’éclatent je t’assure. Oui, je sais que tu penses à moi. Il faut du temps, c’est tout.
« C’est touchant et sincère. Une belle réussite. » Panta Théâtre
« Une écriture simple, des dialogues croqués sur le vif, des rapports humains très justes avec leur potentiel de cocasserie et de cruauté » ; « L’autrice donne vie à ses personnages avec talent, les situations sont empreintes de vérité. » À mots découverts
Si vous avez vecu un deuil d'un parent, n'allez pas voir cette pièce. La façon dont le théme est traité vous fera bondir. Ils pretendent donner des façons de faire pour l'endeuillé, sans compter que l'éoux non juif est mis en scéne comme le père qui coupe les vivres à son fils et s'envoie en l'air pendnat le deuil. Tout en nuance sur le thème de la mort d'un être cher. Ne perdez pas votre soirée.
Pour 1 Notes
Si vous avez vecu un deuil d'un parent, n'allez pas voir cette pièce. La façon dont le théme est traité vous fera bondir. Ils pretendent donner des façons de faire pour l'endeuillé, sans compter que l'éoux non juif est mis en scéne comme le père qui coupe les vivres à son fils et s'envoie en l'air pendnat le deuil. Tout en nuance sur le thème de la mort d'un être cher. Ne perdez pas votre soirée.
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