L'Irlande -avec sa côte magnifique, constellée d'îles au roches escarpées et ses villages pittoresques- a déjà souvent servi d'arrière plan à de nombreux films américains.
Des cailloux plein les poches, l'histoire d'un tournage hollywoodien, se passe dans le comté de Kerry. L'imagination n'étant pas au pouvoir dans cette super-production, le film est baptisé la Vallée tranquille, un énième mélodrame folklorique et romantique avec des fermiers miséreux, des aristocrates rapaces, et l'amour rédempteur entre la fille du châtelain et le fils d'un métayer.
Charlie et Jake, deux traîne-savates du coin au passé tourmenté et à l’avenir bouché, sont bien contents d’avoir décroché quelques semaines de figuration à 40 livres par jour. A eux seuls - ils interprètent également tous les autres personnages - ils vont nous faire vivre les péripéties de cette colonisation culturelle tragi-comique d’un petit coin de paradis irlandais par une grosse machine hollywoodienne.
Le spectacle a été créé au Théâtre La Bruyère en août 2003, avec Eric Métayer et Christian Pereira. Il a reçu 5 nominations aux « Molière » 2004 : Meilleur Spectacle Théâtre Privé, Meilleur Metteur en scène, Meilleure Adaptation, Meilleurs comédiens dont Eric Métayer.
« De Synge à Yeats, de Joyce à Beckett, ils sont nombreux les écrivains et poètes à avoir vénéré et honni les envoûtements de leur pays, de ses folles légendes, de ses mortels délires. Combien il vous émerveille et finit par vous dévorer. A sa modeste façon, Marie Jones (remarquablement adaptée ici par Attica Guedj et Stephan Meldegg) s'inscrit dans leur lignée. Invente sur scène une mini-société où s'entrechoquent désirs éperdus et impossibilités chroniques, illusions et échecs ; un monde où l'on croit s'envoler et retombe sans fin ; un monde pourtant où l'on espère et rêve toujours. C'est ce qui fait la crépusculaire et vitale énergie de cette comédie, mise en scène avec un art consommé de toutes les astuces et recettes scéniques. » Fabienne Pascaud, Télérama, septembre 2003
« Les acteurs passent d'un personnage à l'autre avec une étonnante virtuosité. Eric Métayer possède l'agilité du transformiste, l'œil goguenard du clown et les ficelles du music-hall, excellent mais excessif. » C.D., Zurban, septembre 2003
« Au total, treize compositions savoureuses entremêlées. Pas le moindre temps mort. C'est réglé au quart de seconde, sur un rythme d'enfer (...). On n'en perd pas une miette et nos deux comédiens, mimes et imitateurs, s'en donnent à coeur joie, s'offrant, à l'occasion, une gigue aussi cocasse qu'entraînante. » André Lafargue, Le Parisien, septembre 2003
« Sur le choc des cultures, le cinéma commercial, la recherche de rentabilité qui mène le monde et peut conduire à la tragédie, la charge est joyeusement féroce, mais la pièce sait avec élégance mêler les larmes au rire. Quant aux deux comédiens, (...), ils se déchaînent, tout à tour drôles, touchants, cyniques, jeunes ou vieux, et déchaînent les applaudissements. A juste titre : ils sont, vraiment, stupéfiants. » Annie Coppermann, Les Echos
« Éric Métayer et Christian Pereira endossent tous les rôles. Ne cédant jamais à la facilité, ni à la caricature, ils nous ont emballés. Du grand art ! » Marie-Céline Nivière, Pariscope
« Et quels acteurs ! Deux phénomènes, deux clowns superbes, élastiques, frégoliques, désopilants et touchants : le grand Christian Pereira et le merveilleux petit Éric Métayer qui nous envahissent le cœur et les yeux de plaisir et d’émotion. » Philippe Tesson, Le Figaro Magazine
« Pas le moindre temps mort. C'est réglé au quart de seconde, sur un rythme d'enfer (...). On n'en perd pas une miette et nos deux comédiens, mimes et imitateurs, s'en donnent à coeur joie, s'offrant, à l'occasion, une gigue aussi cocasse qu'entraînante. » Le Parisien
« Bien entendu, les naturels de ces deux planètes, show-business hollywoodien et cambrousse irlandaise, à des années lumière l’une de l’autre, ont du mal à communiquer. Les malentendus se multiplient. Mais l’intérêt de cette fresque cocasse et cruelle vient aussi de ce qu’elle est jouée par deux comédiens seulement. Au-delà de leur performance (15 personnages à eux seuls), la réduction de la partition permet de mieux percevoir la mélodie. Ca déchire comme un verre de whisky tourbé » Le Nouvel Observateur
« Quant aux deux comédiens, (...), ils se déchaînent, tout à tour drôles, touchants, cyniques, jeunes ou vieux, et déchaînent les applaudissements. A juste titre : ils sont, vraiment, stupéfiants. » Les Echos
« Cette œuvre de Marie Jones, adaptée avec finesse par Attica Guedj et Stephan Meldegg, met en opposition le monde chimérique du cinéma à celui des gens qui n’ont plus de repères et même plus de rêves… C’est truculent et d’une irrésistible drôlerie. » Pariscope
Rien que du beau du poétique du rire du theatre c est sublime
Excellent
Superbe
Très belle performance d'acteurs mais la pièce reste "classique".
Pour 3 Notes
Rien que du beau du poétique du rire du theatre c est sublime
Excellent
Superbe
Très belle performance d'acteurs mais la pièce reste "classique".
Une perle! Une troupe d'acteurs motivées qui se surpassent totalement. Le génie de Molière se transmet grâce à eux, un casting exemplaire, les comédiens sont réelement à la hauteur du génie du dramaturge du 17e. Magique ! Comme dans un rêve !
merci.
Merci pour votre critique...je transmets le message a Eric.
spectacle excellent, avec thème original et inhabituel, deux comédiens excellents, mais n'oubliez pas eric que l'excessif pourrait vous nuire, ceci dit on sent l'amour de votre passion, ayez confiance en vous... encore bravo!
5, rue La Bruyère 75009 Paris