Sébastien Thiéry nous entraîne avec malice et cruauté dans l’intimité de personnages vaguement pathétiques interprétés par deux formidables acteurs. Une comédie cruelle et farfelue dans la lignée des maîtres de l’absurde que sont Ionesco ou Dubillard.
Le texte Dieu Habite Düsseldorf est décomposé en sept séquences mettant en scène deux hommes : Monsieur 1 et Monsieur 2. Chacune présente l’un des personnages en homme médiocre, timide, inapte, inoffensif, jamais en révolte. Ils ne sont pas des héros mais plutôt des zéros qui s’empêtrent dans des discussions irrésistibles sans queue ni tête.
Monsieur 1 et Monsieur 2 sont des êtres sans nom de famille, numérotés, purs produits d’un monde qui couve et contrôle des inadaptés, des handicapés, des incapables. Aussi angoissés et plus désemparés que jamais, ils parlent de tout et de rien et surtout n’importe comment.
Leurs dialogues loufoques sont peut-être, au fond, l’inventaire désenchanté d’une contemporaine et irrémédiable solitude. Une comédie loufoque et cruelle par le maître du non-sens où deux hommes cherchent désespérément à corriger leurs incapacités pour devenir enfin banals comme tout le monde.
« L'ensemble est mené dans un formidable climat de tranquillité apocalyptique. » Gilles Costaz
« C’est l’hallucinante cruauté de Sébastien Thiéry qui fascine autant qu’elle fait rire. » Télérama
« Joué par deux comédiens épatants qui signent la mise en scène Dieu Habite Düsseldorf montre comment l’auteur peut s’inscrire dans une lignée d’artistes remarquables. » Le Figaro
« Le spectacle est très drôle, certes, mais surtout très intelligent. Et cela fait un bien fou ! » L’œil d’Olivier
Dieu Habite Düsseldorf est une farce futuriste qui se déroule dans un monde plastique et suranné rappelant Orange mécanique, mais pour les ratés : plutôt une sorte de « Banane pathétique », de cauchemar burlesque. Dans un étrange laboratoire dialoguent deux êtres vaguement ringards : Monsieur 1 et Monsieur 2.
Plus proches du zéro que du héros, ils n’ont pas d’amis, pas de sexe, plus de famille, bref : ils en ont un peu marre de leur vie, ils en ont jusque-là, ça commence à suffire, il faut agir. Produits numérotés d’un monde qui surveille et évalue les inutiles et les incapables, ils vont alors alterner les rôles du dominé ou du dominant, du quidam ou du chef de service, dans d’irrésistibles et absurdes discussions.
Les premiers textes de Sébastien Thiéry, Dieu habite Düsseldorf et Sans ascenseur mettent en scène deux hommes, Monsieur 1 et Monsieur 2 : des êtres sans nom de famille, numérotés, purs produits d’un monde qui couve et contrôle des inadaptés, des handicapés, des incapables. Un monde où les hommes sont triés par incompétences, n’ont pas d’amis, pas de sexe, pas de femme, plus de parents. Ils sont proches de zéro, des zéros plutôt que des héros. Impuissants et lâches, ils n’arrivent même pas à se supprimer. Ils sont condamnés à dialoguer, à échanger.
L’ensemble des sketchs compose un catalogue d’incapacités poussées à leur paroxysme jusqu’à l’absurde. On veut se comporter normalement, être comme tout le monde, se prénommer Alain, mais les tares qu’on véhicule sont tellement énormes qu’on n’arrive plus à trouver sa place dans la relation. Qu’on essaye de créer du lien social ou affectif, qu’on joue au docteur et au malade, au marchand et au client, à ami-ami, tout finit toujours par se dérègler. C’est pathétique et hilarant. On s’est posé la question : Et si les sketchs de Sébastien Thiéry décrivaient un monde réel, qui existe vraiment, quel monde ce serait ?
On pense à Orange mécanique, à Lynch, à Brazil, à la série Black Mirror, où l’étrangeté et le décalage sont susceptibles de faire irruptions à tout moment et provoquent tantôt une inquiétude, tantôt un rire. Un univers de cauchemar, de film d’anticipation où un médecin vous handicape, où le sexe n’est plus organe génital mais accessoire ménager, où on empaille vivant…
La scénographie du spectacle empruntera au clinique et au ludique. Peut-être à l’atelier d’un savant fou ou au bureau d’un contrôleur qualité. Un espace blanc, plastique, stérilisé, signe d’un processus de désincarnation, expression d’une menace latente, mettant en lumière les anormalités, les imperfections de nos petits bonshommes qui les condamneraient au rejet et au malheur, espace en « négatif », révélant leurs gesticulations de perdants, et rendant leurs désirs encore plus cruellement drôles.
Éric Verdin et Renaud Danner
Le texte Dieu Habite Düsseldorf est décomposé en sept séquences mettant en scène deux hommes :
Monsieur 1 et Monsieur 2. Chacune présente l’un des personnages en homme médiocre, timide,
inapte, inoffensif, jamais en révolte. Ils ne sont pas des héros mais plutôt des zéros qui s’empêtrent
dans des discussions irrésistibles sans queue ni tête.
Monsieur 1 et Monsieur 2 sont des êtres sans nom de famille, numérotés, purs produits d’un monde
qui couve et contrôle des inadaptés, des handicapés, des incapables. Aussi angoissés et plus
désemparés que jamais, ils parlent de tout et de rien et surtout n’importe comment. Leurs dialogues
loufoques sont peut-être, au fond, l’inventaire désenchanté d’une contemporaine et irrémédiable
solitude.
Une comédie loufoque et cruelle par le maître du non-sens où deux hommes cherchent
désespérément à corriger leurs incapacités pour devenir enfin banals comme tout le monde.
maladie dhumour, d'humeurs , caricature d'un monde malade à la folie...des séquences cliniques...ainsi va le monde et deux comédiens talentueux qui nous emportent, nous plongent en "Absurdie" avec cynisme, drôlerie,cruauté...Pourquoi Dusseldorf benh parce que c' est face à la mère et que vient faire Dieu dans tout cela...un père qui manque et le monde perd la boule...Déraison allons donc...à Dusseldorf
Drôle, insolite et décapant.
A courir voir absolument avant son départ pour Avignon, ce grand petit chef d oeuvre qui nous raconte les tribulations de deux personnages naïfs et attachants dans un monde cruel, coincés quelque part entre Un jour sans fin, les Monty python et Goossens.On est pris dès les premières secondes, la mise en scène est brillantissimme, simple ,naïve et cruelle, résonnant avec force avec le monde dans lequel nous tentons de vivre, et nous tendant un miroir hilarant et pathétique dans lequel chacun d entre nous peut se reconnaitre. je l ai déjà dit, mais c est à voir absolument.
Deux acteurs qui permutent de l’imbécilité à la folie douce❤️❤️❤️
Pour 6 Notes
maladie dhumour, d'humeurs , caricature d'un monde malade à la folie...des séquences cliniques...ainsi va le monde et deux comédiens talentueux qui nous emportent, nous plongent en "Absurdie" avec cynisme, drôlerie,cruauté...Pourquoi Dusseldorf benh parce que c' est face à la mère et que vient faire Dieu dans tout cela...un père qui manque et le monde perd la boule...Déraison allons donc...à Dusseldorf
Drôle, insolite et décapant.
A courir voir absolument avant son départ pour Avignon, ce grand petit chef d oeuvre qui nous raconte les tribulations de deux personnages naïfs et attachants dans un monde cruel, coincés quelque part entre Un jour sans fin, les Monty python et Goossens.On est pris dès les premières secondes, la mise en scène est brillantissimme, simple ,naïve et cruelle, résonnant avec force avec le monde dans lequel nous tentons de vivre, et nous tendant un miroir hilarant et pathétique dans lequel chacun d entre nous peut se reconnaitre. je l ai déjà dit, mais c est à voir absolument.
Deux acteurs qui permutent de l’imbécilité à la folie douce❤️❤️❤️
Avec des mots simples, des expressions courantes, l'auteur reussit a donner du réalisme aux situations décalées vecues par les deux protagonistes. C'est très drôle mais on ressent l' angoisse suscitée par l'absurdité de ces situations. Et un grand bravo aux 2 acteurs.
Très bon duo d'acteurs. De l'absurde et de l'humour. A voir.
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris