Étienne et Sophie, un huissier et sa femme dans une petite ville de province. Ils sont de gauche comme il faut, aiment l’art et sont épris de beauté et de distinction. Ils pratiquent, en amateurs éclairés, théâtre et musique baroques et, pour eux, la culture est une valeur sûre qui leur garantit un " supplément d’âme ". Ils ont parfois des passages à vide mais ne s’en aperçoivent pas trop, car tout se noie dans le vide généralisé d’une existence bien meublée. Ils attendent un grand metteur en scène qui doit venir faire un stage-réalisation autour du " bourgeois gentilhomme " (dans sa version intégrale). Mais c’est Antoine qui arrive : un cadre au chômage qui va être, sous peu, l’objet d’une saisie. S’ensuivent quiproquos et malentendus orchestrés de main de maîtresse par Bernadette, une servante molièresque et facétieuse.
" Tout commence, se poursuit et finit par des chansons dans cette comédie - qui emprunte aussi au vaudeville et à la farce - avec musique et musiciens et qui aurait pu s’appeler aussi Le bourgeois-artiste " Eugène Durif
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