Présentation
Une mise en scène ludique
La presse
On connaît le personnage. Don Juan, le séducteur qui voudrait pouvoir étendre à d’autres mondes ses conquêtes amoureuses. Don Juan, le libertin peu respectueux des normes imposées à son siècle par la religion. Don Juan, l’hypocrite qui revêt enfin le masque de la piété pour poursuivre des agissements condamnés par les gens de bien.
Mais il n’est pas bien difficile pour un grand seigneur cultivé, pour un maître en matière de mots et de discours suborneurs, de plier à sa loi de petites paysannes naïves, un fournisseur poli ou un valet couard et superstitieux. Puisque les hommes sont si faibles, le héros sans mesure s’est choisi un adversaire de taille, le seul qu’il soit impossible de tromper, le seul puissant, Dieu.
Théâtre philosophique ou comédie, Dom Juan ne peut se laisser enfermer dans une de ces opinions. C’est assurément une formidable machine à jouer, autorisant des mises en scènes différentes et souvent passionnantes. Et, en l’occurrence, qu’il irrite ou qu’il séduise, Daniel Mesguich prend plaisir à ce jeu-là.
On comprend alors aisément ce qui l’a conduit à signer la mise en scène et à interpréter le rôle titre. Comme toujours, son travail brille de l’acuité de son regard sur les classiques. Il sait à la fois indiquer la force originelle et l’éternel changement que leur confèrent des époques nouvelles. Ainsi, en poussant « la petite porte au fond de chaque phrase », fait-il surgir de l'oeuvre la dimension tragique comme la charge comique. L’audace et la fantaisie qui lui sont chères vivifient le texte, l’éclairent de jours nouveaux, mariant le grave avec le léger, le respect avec la distance, la rigueur avec la démesure.
En « grand seigneur méchant homme », Daniel Mesguich est magnifique, gourmand, ironique, cruel et froid à souhait, tandis que Christian Hecq, en "bonhomme Kodak", campe à ses côtés un Sganarelle désopilant. Le reste de la distribution est à l’unisson, donnant à la représentation une belle liberté.
Daniel Mesguich est en permanence sur une ligne de crête. Toutefois, cet esprit de liberté peut donner le meilleur. C’est ce qui se passe avec ce Dom Juan où glisse la grâce. Son interprétation est absolument remarquable. Philippe Tesson, Le Figaro Magazine
Il est un interprète exceptionnel : Christian Hecq, Sganarelle clownesque et élastique qui ose toutes les excentricités. Fabienne Pascaud, Télérama
Daniel Mesguich est, de nos grands hommes de théâtre, le plus “festif”. Le plus casse-cou, le plus enjoué. Qui n’a pas froid aux
yeux ?
Qui n’est pas un éteignoir, qui est, depuis trente printemps, l’enchanteur né de la poésie et des bonheurs de scène ? Daniel Mesguich. Michel Cournot, Le Monde
étudié au lycée, j'ai trouvé la mise en scène de Mesguish très bien et époustouflante. je dis chapeau et espère pourvoir faire un jour pareil !!! :-) bonne journée à tous!!!
Un spectacle ébouriffant par ses choix de mise en scène et ses costumes : on navigue de l'imagerie du cirque (Auguste, t-shirts à rayures horizontales, ...) à des costumes actuels, en passant par des valets en chapeau melon ! Là, le mot de "tableau" prend son sens : la seule unité entre chaque tombé de rideau est le service du texte. Quel talent! Dom Juan et Elvire sont parfaits, Sganarelle en fait trop. Bémol : je n'ai pas du tout apprécié le choix de mise en scène de la visite de M. Dimanche (costume traditionnel juif et bande-son de discours allemands). Quel intérêt????!!!!! Pour le texte, aucun. Cela ôte d'ailleurs une grande partie de la force comique de cette scène. Une vraie faute de goût, à mon sens. De même la bande-son (orage, forêt, bruit de la ville, ...) d'arrière-plan permanente est au mieux inutile, et souvent gênante. Gros coup de coeur : Elvire... une Elvire à fleur de peau, passant du rire aux larmes. Magnifique !
étudié au lycée, j'ai trouvé la mise en scène de Mesguish très bien et époustouflante. je dis chapeau et espère pourvoir faire un jour pareil !!! :-) bonne journée à tous!!!
Un spectacle ébouriffant par ses choix de mise en scène et ses costumes : on navigue de l'imagerie du cirque (Auguste, t-shirts à rayures horizontales, ...) à des costumes actuels, en passant par des valets en chapeau melon ! Là, le mot de "tableau" prend son sens : la seule unité entre chaque tombé de rideau est le service du texte. Quel talent! Dom Juan et Elvire sont parfaits, Sganarelle en fait trop. Bémol : je n'ai pas du tout apprécié le choix de mise en scène de la visite de M. Dimanche (costume traditionnel juif et bande-son de discours allemands). Quel intérêt????!!!!! Pour le texte, aucun. Cela ôte d'ailleurs une grande partie de la force comique de cette scène. Une vraie faute de goût, à mon sens. De même la bande-son (orage, forêt, bruit de la ville, ...) d'arrière-plan permanente est au mieux inutile, et souvent gênante. Gros coup de coeur : Elvire... une Elvire à fleur de peau, passant du rire aux larmes. Magnifique !
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