Rachel Gladstein a neuf ans. Elle promène sur le monde qui l'entoure un regard à la fois drôle et acerbe dont la maturité étonne, amuse ou choque. Dans la vie, Rachel se demande pourquoi, quand elle est triste, les objets ne le sont pas. Ils sont indifférents les objets, et ça la rend encore plus triste, Rachel. Rachel n'aime pas trop la maîtresse, ni plein d'autres choses, mais de toutes façons, ça n'a pas d'importance puisqu'on ne lui demande pas son avis.
Rachel a une amie, Hortense. De gloussements en conflits, elles explorent, derrière la porte fermée, à la lampe de poche et à l'abri des regards, l'impitoyable monde de l'enfance, celui des irrépressibles balbutiements sexuels, des mesquineries blessantes et des premiers clivages politiques, qui mène tout droit vers un autre monde, celui des adultes… parfois trop vite.
Raphaële Moussafir, auteur et comédienne, n'imite pas l'enfance, elle est une enfant dont on partage les fous rires et les angoisses… ces émotions qui replongent chacun d'entre nous dans ses questionnements d'enfant.
« Du vent dans mes mollets plonge dans les méandres de l’enfance, mais en évitant l’écueil de la mièvrerie. Les répliques acérées donnent à la pièce un goût délicieusement acidulé. Un spectacle émouvant où chacun peut retrouver quelque chose de sa propre enfance. » Le Point
«… C’est le premier spectacle écrit par la comédienne Raphaële Moussafir et c’est une réussite. Tour à tour drôle ou émouvante, l’histoire de cette gamine est particulièrement touchante. La jeune actrice relève également un autre défi : jouer une enfant quand on est adulte. Dans ce difficile exercice, elle nous livre une interprétation toute en finesse, sans jamais tomber dans la minauderie ou la mièvrerie. Une révélation ! » Zurban
« Le premier spectacle de Raphaële Moussafir est une étonnante surprise. Bravo ! » Pariscope
« Ce texte, plein d'humour et de sensibilité, possède des accents de vérité qui ne trompent pas. (…) Sans jamais minauder, elle fait vivre Rachel sous nos yeux et à travers elle un peu de notre enfance. » Télérama
« Sans tomber dans les travers de l'exercice, sans mièvrerie, elle est cette petite fille irritante et insolente, effrontée et inquiète. » Le Journal du dimanche
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