La traversée du plus insondable des mythes
Omar Porras dans la presse
" Prométhée défie les dieux pour donner la puissance aux hommes. Faust, pour atteindre la connaissance absolue, s’allie au diable contre Dieu. Don Juan lui ne choisit ni Dieu ni diable et méprise les hommes " explique Alfred Simon au détour d’une présentation du Don Juan de Molière. De tous, il est une des plus fortes incarnations d’un mythe aux origines incertaines, mais qui prit forme dans les coulisses du théâtre baroque espagnol avec Le Séducteur de Séville de Tirso de Molina. Depuis, ce “ Burlador ” orgueilleux et menteur, impudent et pervers pour qui toute femme est bonne à séduire, n’a cessé de conquérir le monde et de se métamorphoser.
De Goldoni à Molière et Mozart, en passant par Byron, Pouchkine, Tolstoï, et bien d’autres encore, la littérature n’en finit pas de se pencher sur la figure de Don Juan, tour à tour spadassin, coureur de jupons, chevalier d’absolu, aristocrate libertin, titan assoiffé d’absolu.
Omar Porras, artiste flamboyant et baroque, s’empare de ce mythe et use de tous les artifices merveilleux du théâtre pour nous raconter Don Juan dans ses déambulations et ses avatars. Colombien installé depuis plus de quinze ans à Genève, Omar Porras est un des metteurs en scène les plus singuliers du moment. De spectacle en spectacle (Ay ! Quixote, La Visite de la vieille dame) son théâtre est un mélange de couleurs, d’images exubérantes et frénétiques, d’une poésie lumineuse où les masques et les maquillages introduisent une belle fantasmagorie.
Loin des visions simplificatrices et des sentiers battus, avec lui, sur les tréteaux de son mythe, Don Juan revit à l’infini ses multiples périples jusqu’à l’ultime voyage au bout du sacrilège et continue de nous interpeller par-delà les enfers et les siècles.
Un théâtre total, virtuose… Un somptueux livre d’images. La Tribune de Genève
Une splendeur, un rêve d’un baroque raffiné. Le Nouvel Observateur
Des tableaux enchanteurs… Très beaux, très insolites. Le Quotidien du médecin
Pas du tt d accord, un spectacle détonnant, un jeu de scene epoustouflant et le jeux de masques crée une multiplicité des personnages tres interessantes. La musique a sa part de responsabilité dans la pièce et m^me Omar Porras alias Sganarelo ne manque pas d energie. A voir absolument
Qué pobreza de espíritu! Si nos contentamos con montajes tan simples como El Don Juan de Porras, pronto necesitaremos que nos encierren en corrales como cerdos. Si las aspiraciones de los directores contemporáneos se limita a "divertir" a una masa de descerebrados y éstos elevan su aburrimiento a la categoría de "brillante", el teatro demostrará que no tiene razón moral de existir.
tout à fait d'accord avec vous René. On n'est pas ici chez Molière mais chez Tirso de Molina! Un peu de folie! L'univers d'Omar Porras est certes un peu répétitif, mais il s'adapte tellement bien à cette pièce! Ses acteurs sont magnifiques et généreux; et pour ceux qui se sont trouvés être justement sous Omar Porras au moment de son incursion dans le public (ce qui m'est arrivé deux fois!) s'en souviennent! Je pourrais, au grand dam de l'attaque formulée précédemment, décrire avec précision chaque tableau, fredonner chaque air, dessiner le joli costume de lumière de Philippe Gouin... Ce n'est pas parce que ce spectacle est entraînant qu'il faut s'en méfier! Il faut faire un peu confiance à notre plaisir de spectateurs, qu'il est bon de rire! "Adieu Naples! Je regretterai tes plats de macaroni, spaghettoni, mais sûrement pas il loco di Berlusconi!"
Je ne trouve pas mes mots dans j'ai aimé cette représentation. J'ai été clouée à mon siège du début à la fin... L'exposition avec le chant de la comedienne m'a fait frissonner...de nombreuses scènes m'ont fait rire ou m'ont émue... on est emporté dans se tourbillons de danses , de chansons et de couleur...et la scène du pauvre de Molière revue et corrigée...n'est elle pas hillarante!!! les costumes, les masques... tout émerveille... Bravo.
Pas du tt d accord, un spectacle détonnant, un jeu de scene epoustouflant et le jeux de masques crée une multiplicité des personnages tres interessantes. La musique a sa part de responsabilité dans la pièce et m^me Omar Porras alias Sganarelo ne manque pas d energie. A voir absolument
Qué pobreza de espíritu! Si nos contentamos con montajes tan simples como El Don Juan de Porras, pronto necesitaremos que nos encierren en corrales como cerdos. Si las aspiraciones de los directores contemporáneos se limita a "divertir" a una masa de descerebrados y éstos elevan su aburrimiento a la categoría de "brillante", el teatro demostrará que no tiene razón moral de existir.
tout à fait d'accord avec vous René. On n'est pas ici chez Molière mais chez Tirso de Molina! Un peu de folie! L'univers d'Omar Porras est certes un peu répétitif, mais il s'adapte tellement bien à cette pièce! Ses acteurs sont magnifiques et généreux; et pour ceux qui se sont trouvés être justement sous Omar Porras au moment de son incursion dans le public (ce qui m'est arrivé deux fois!) s'en souviennent! Je pourrais, au grand dam de l'attaque formulée précédemment, décrire avec précision chaque tableau, fredonner chaque air, dessiner le joli costume de lumière de Philippe Gouin... Ce n'est pas parce que ce spectacle est entraînant qu'il faut s'en méfier! Il faut faire un peu confiance à notre plaisir de spectateurs, qu'il est bon de rire! "Adieu Naples! Je regretterai tes plats de macaroni, spaghettoni, mais sûrement pas il loco di Berlusconi!"
Je ne trouve pas mes mots dans j'ai aimé cette représentation. J'ai été clouée à mon siège du début à la fin... L'exposition avec le chant de la comedienne m'a fait frissonner...de nombreuses scènes m'ont fait rire ou m'ont émue... on est emporté dans se tourbillons de danses , de chansons et de couleur...et la scène du pauvre de Molière revue et corrigée...n'est elle pas hillarante!!! les costumes, les masques... tout émerveille... Bravo.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous... Cette mise en scène m'a semblé brillante et surtout m'a semblé être l'évolution logique de la mise en scène de la comedia de Tirso de Molina. Le jeu des comédiens s'adressant à un corral aurait très bien pu être celui de la troupe de Omar Porras s'adressant au public du théâtre de la ville. Cessons d'être prétentieux et de dire que les spectacles sont mauvais pour faire bon genre...
insupportable !!! déballage incessant de masques, de costumes, de couleurs et de lumières, mais le visuel détruit le récit, l'émotion, le mythe. On s'y perd jusqu'à plus soif, dans un spectacle boulimique, farcesque, grotesque et qui à terme n'a plus de sens, puisqu'oublié aussitôt sorti du théâtre : un grand feu d'artifices, pétaradant avec grand bruit et l'on a hâte que ça s'arrête pour apprécier le silence, et s'en aller relire Molière ou admirer la stupéfiante mise en scène de Daniel Mesguich.
Place Jacques Brel 78505 Sartrouville