- un texte tourbillonnant, vertigineux, qui nous embarque dans une exploration de la grammaire et de la syntaxe, qui nous met en appétit du monde et nous fait voyager au coeur de notre actualité la plus brûlante.
- du rire ; le rire de pur ravissement qu’inspire le génie d’un auteur, et le rire grinçant qui nous mène au bord des larmes.
- un trio hybride des clowns rois du cirque, de Charlot et des Marx Brothers qui nous présente bêtes, hommes, femmes et autres créatures.
- une équipe d’étranges animaux : Laurent Delpit (gypaète barbu), Marc Josserand (bouc syrien) et Alison Bignon (barbastelle des marais) sous la houlette de Nicole Hibert (varan de Sumatra).
A déguster entre amis sans modération.
La Compagnie Tête en l’Air présente depuis 2001 Grasse matinée de René de Obaldia qui lui fait l’honneur et l’amitié de la soutenir. Aujourd’hui, elle adapte pour la scène certaines Chroniques de la Montagne de Alexandre Vialatte : Eloge du homard. Grâce aux villes et théâtres qui voudront bien l’accueillir, elle espère semer aux quatre vents le goût de la langue française et le grain de folie qui forgent son identité.
" (...) Un escargot voudrait-il épouser une petite fille avec tricycle ? Soit l’homme, son rapport à l’animal, et nos perplexités premières. Fulgurances d’un langage, cousinant avec celui de l’Oulipo ou reminiscences de cadavres exquis. (...) Laurent Delpit est un clown perplexe, lèvres pincées, mais yeux pleins d’étoiles. Alison Bignon, votre muse multiple, est plus belle que belle, incisive et drôlatique. Marc Josserand, énigmatique vous prend en otage par ce qu’il incarne le propos de l’auteur, soit une formulation de la fonction et de la nature de la poésie. Donc le Cardinal de Richelieu, la Tour Eiffel et quoi encore déjà ? Mettez ça là, on ne va surtout pas le trier. Plus votre homard derechef, le tout tête-bêche, assaisonné de salsifis mélancoliques (certains ratons-laveurs, conscients d’être superfétatoires, se seraient déjà fait la malle). De très jolis tableaux et des lumières superbes. C’est astucieux, roboratif." Marie Ordinis, Monde et vie, avril 2006
Bien contrairement à la critique précédente probablement écrite par un membre de la troupe, j'ai trouvé cette pièce d'une platitude affligeante ... la mise en scène, y en a t'il une ? dessert ce texte pourtant magnifique ! et les comédiens nous proposent une mauvaise pièce de fin d'année d'école de théatre de bas grade. A éviter
Nous avons découvert un auteur de génie! Une surprenante alchimie s'est produite sous nos yeux ébahis: rire, générosité, tendresse et cruauté d'un trio étonnant. Chapeau! Nous avons passé un très bon moment et n'avons qu'un mot : bravo et bon vent!
Bien contrairement à la critique précédente probablement écrite par un membre de la troupe, j'ai trouvé cette pièce d'une platitude affligeante ... la mise en scène, y en a t'il une ? dessert ce texte pourtant magnifique ! et les comédiens nous proposent une mauvaise pièce de fin d'année d'école de théatre de bas grade. A éviter
Nous avons découvert un auteur de génie! Une surprenante alchimie s'est produite sous nos yeux ébahis: rire, générosité, tendresse et cruauté d'un trio étonnant. Chapeau! Nous avons passé un très bon moment et n'avons qu'un mot : bravo et bon vent!
55, rue de la Procession (Place Falguière) 75015 Paris